Archives mensuelles : septembre 2012

Energies : un débat organisé par l’Union Rationnaliste le 4 octobre 2012

L’UR-MN (Union Rationaliste Métropole Nord) a le plaisir de vous inviter à un débat sur l’énergie:

le 4 octobre 2012, à 18H

dans les locaux de la FAL (Fédération des Associations Laîques)

20 rue de Lille Roubaix

métro Charles De Gaulle

Energie: différentes formes, enjeux, avantages et inconvénients,..
Consommer moins et vivre mieux?

 
*débat introduit et animé par Jean Claude D’Halluin*

 
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Pourquoi nous rejetons le TSCG ?

 

A longueur d’émissions et de journaux télévisés on vous explique, ou plutôt, on ne vous explique pas ce que contient réellement le Traité pour la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance en Europe.

Des débats sont organisés réunissant des journalistes et des « experts » dont on omet sciemment de préciser les liens qui les unissent aux intérêts du capitalisme (voire à ce sujet l’excellent film « Les nouveaux chiens de garde » ou lire le livre éponyme de Serge Halimi).

C’est pour cela que nous mettons à votre disposition les deux vidéos ci-dessous et le texte intégral de ce fameux traité.

Notre opinion est claire, nous combattons ce traité, à vous de vous construire la votre … de manière éclairée et contradictoire.

Après tout, n’est-ce pas cela la démocratie ?

Vidéo éditée par le groupe Gauche Unitaire Européenne/ Gauche Verte Nordique au parlement Européen (GUE/NGL)

Cliquez ici pour voir la vidéo : La compétitivité ? On va leur faire un dessin

Téléchargez ici le texte intégral du TSCG (site du Conseil de l’Europe)

Paris 30 septembre 2012 : manifestation pour un référendum sur le TSCG

Le Président de la République a annoncé son intention de faire voter le traité Sarkozy-Merkel par les députés et les sénateurs en octobre 2012, suivant ainsi l’avis du Conseil constitutionnel dirigé par la droite et l’UMP.

 Ce traité amplifie la politique de super austérité déjà mise en œuvre en France et en Europe. Le bilan de cette politique est catastrophique pour la Grèce, l’Irlande, le Portugal, l’Espagne et l’Italie… et aussi pour la France:

  • 5 millions de travailleurs sont au chômage en France (toute catégories confondues).

  • depuis 2010, le revenu moyen des Français baisse. Un Français sur deux vit avec moins de 1 610 € par mois. Pendant ce temps, les revenus des plus riches continuent d’augmenter !

  • Plus de 8 millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté (964 €/par mois), une grand part d’entre eux sont pourtant salariés. C’est le cas de presque la moitié des roubaisiens (46%) !

  • les services publics (éducation, santé, police, justice, poste, eau, énergie, culture..) sont dans un état lamentable et de plus en plus chers.

 L’Allemagne de Merkel ne se porte pas mieux, explosion de la précarité, chômage en hausse, salaires en berne.

 Ce Traité signé par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy n’a pas été modifié depuis le moi de mai.

Comme le dit madame Merkel : « Nous sommes exactement dans la même configuration ». Si ce traité entre en vigueur, le budget de la France sera décidé à Bruxelles, la casse de nos industries et de nos services publics et de nos associations se prolongera.

Lors de la Révolution Française, le peuple s’est battu pour avoir le droit de décider de son avenir et de ses choix budgétaires. C’est une victoire de la République sur le féodalisme.

Avec le traité Sarkozy-Merkel, c’est le féodalisme financier qui a la main sur l’avenir de la France.

 Ce traité est une atteinte sans précédent à la démocratie.

 Comme la Confédération Européenne des Syndicats et quatre syndicats Français (FSU, CGT, FO, SUD), nous pensons que ce traité amplifie la crise et est néfaste aux travailleurs.

 Nous exigeons un grand débat national.

Avec 72% des Français, nous exigeons que le peuple ait la parole.

Avec 72% des français, nous exigeons un référendum sur le Traité de Solidarité et de Cohésion Gouvernementale.

L’Association Paul Eluard soutien :

  • l’initiative du Collectif Roubaix-Tourcoing pour un référendum sur le TSCG

  • l’appel du Collectif des Associations Citoyennes

L’Association Paul Eluard se joint à leurs appels à manifester le 30 septembre à Paris.

 

Inscriptions pour le déplacement en car au départ de Roubaix (PAF 10€ départ 9h Eurotéléport) à l’adresse suivante : bus300912roubaix@sfr.fr ou par téléphone : 06 77 84 82 31

Signez et faites signer la pétition pou un référendum sur le TSCG

Pour un Printemps des Associations

 

Face aux décisions récentes du gouvernement,
mobilisons nous pour renforcer le Printemps des Associations Citoyennes

Le Collectif des Associations Citoyennes (CAC) avait salué les premières déclarations du gouvernement et celles du Président de la République pendant sa campagne. Nous avons été reçus cet été par le nouveau gouvernement qui a écouté nos propositions pour une nouvelle politique associative. Nous continuons de saluer le changement de ton et la volonté de concertation affichée par le gouvernement.


Cependant, nous constatons aujourd’hui que
les décisions prises durant l’étéferment la plupart des portes que les déclarations d’intention avaient ouvertes :

  • La RGPP non seulement continue mais s’aggrave et prive les associations d’interlocuteurs crédibles.

  • La réforme des collectivités va faire l’objet d’un projet de loi dès le mois de décembre, après une concertation qui se limite aux associations d’élus, sans perspectives pour l’avenir des territoires.

  • Le nouveau plan de rigueur mis en place, pire que le précédent, ne peut déboucher que sur un échec, car la baisse des activités qui en résultera ne peut qu’accroître les déficits publics, et condamne les associations à licencier massivement, ce qui aggrave la récession.

  • Les positions européennes ne remettent nullement en cause à la logique néolibérale des politiques européennes. Contrairement aux engagements pris, le traité budgétaire va être signé en l’état, ce qui signifie la prolongation indéterminée du recul de l’action publique et des actions associatives.

Ainsi le nouveau gouvernement semble s’inscrire dans la continuité d’une politique dont nous pensions qu’il allait nous affranchir. Les nombreuses associations citoyennes savent que la société qu’ils connaissent n’y résistera pas très longtemps. Ils savent qu’au-delà de la survie associative, il s’agit de la survie d’une certaine manière de faire société : choisir la solidarité et non la compétition !


Mais un nouvel élan associatif est également en train d’émerger. Face aux difficultés, de nouveaux projets associatifs apparaissent, des associations entendent agir par elles-mêmes pour le respect des droits fondamentaux et l’émergence d’une société humaine, l’éducation populaire apparaît de plus comme un enjeu du renouvellement de la démocratie, au cœur d’une demande profonde de transformation de la politique. Ce Printemps des Associations Citoyennes est source d’espoir et de perspectives pour une société plus humaine. Mais il reste fragile et doit être renforcé. Pour cela :

  1. Les associations citoyennes doivent agir par elles-mêmes, construire des synergies, mutualiser, se regrouper pour échanger leurs idées, leurs pratiques, de manière à construire à travers leurs actions et leur démocratie interne une réelle alternative solidaire, écologiquement responsable et participative. Sans les associations, on ne pourra ni engager la transition écologique, ni renouveler la citoyenneté, ni faire société.

  2. Il faut une autre politique associative. Le gouvernement et les collectivités doivent rompre avec la marchandisation des associations, symbolisée par la circulaire Fillon, mais véhiculée par la multiplication des appels d’offres et le recul du dialogue. Ils doivent encourager la diversité associative comme un trésor national, reconnaître les initiatives citoyennes comme des graines d’avenir au service de l’intérêt général et financer les projets associatifs comme des priorités éducatives. Aujourd’hui le compte n’y est pas.

C’est pourquoi nous appelons les associations citoyennes à se mobiliser pour s’entraider et agir localement, et à se joindre aux manifestations organisées le 30 septembre dans toute la France contre la politique d’austérité.

Dans la durée, notre avenir dépend de notre capacité à nous mobiliser et à agir ensemble, pour que le printemps des associations citoyennes s’épanouisse et rejoigne un printemps de la société toute entière.

Collectif des Associations Citoyennes

 

Hommage aux 25 ouvriers-résistants fusillés les 15 et 26 septembre 1941 à Lille

Le samedi 22 septembre à 11 heures sera commémorée à la citadelle de Lille l’exécution de 25 otages par les nazis les 15 et 26 septembre 1941.

Qui étaient ces hommes fusillés il y a déjà 71 ans ?

Pourquoi a-t-il fallu 60 ans pour qu’une plaque commémorative leur rende hommage à la Citadelle de Lille?

Pourquoi l’histoire officielle en parle si peux, voire pas du tout ?

Ils étaient ouvriers, 22 mineurs, 2 cheminots et un métallurgiste.

Leurs crimes ?

Ils étaient communistes, ils étaient résistants. La plupart d’entre eux avaient participé à la grande grève qui a paralysé le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais du 28 mai au 10 juin 1941.

Le plus important mouvement revendicatif et de résistance collective à l’occupation : 100 000 mineurs en grève, d’après les compagnies minières. Ils réclament du pain, des pommes de terre et du savon. Leur grève fût un coup dur pour le pillage organisé par l’occupant. Grâce à la solidarité entre mineurs français et immigrés, grâce aux manifestations des femmes , ils tiendront 2 semaines.

Mais l‘occupant nazi a absolument besoin du charbon français pour son industrie de guerre. Il prépare l’invasion de l’URSS, et a perdu 500 000 tonnes de charbon. C’est pourquoi il enverra l’armée allemande pour remplacer la police de Vichy et réprimer durement les grévistes :

  • plus de 500 arrestations, hommes et femmes confondus
  • 244 mineurs déportés (le premier train de résistants déportés vers l’Allemagne, après un passage par la citadelle belge de Huy). Berthe Warret et Emilienne Mopty seront décapitées en Allemagne.

Le 26 août 1941, c’est le premier acte de résistance armée à Lille. Les résistants communistes René Denys, Eusébio Ferrari et Gilberte Renard abattent trois officiers Allemands.

C’est en représailles de cet acte que le Préfet Carles fournira aux autorités d’occupation nazies une liste de 70 communistes du Nord. 50 seront arrêtés. Ils rejoindront les autres détenus dans les prisons du Nord et le centre d’otages de la caserne Négrier à Lille.

25 seront fusillés à la Citadelle de Lille. C’est une décision des autorités nazies. 5 d’entre eux se suicideront pour « ne livrer à l’ennemi que leur cadavre ».

Honorer aujourd’hui la mémoire de ces combattants de la liberté et de l’humanité, c’est bien sûr leur rendre hommage à la Citadelle de Lille ce samedi 22 septembre.

C’est aussi défendre le projet de société pour lequel ils ont donné leur vie. Ce projet s’est traduit à la Libération par le programme du Conseil National de la Résistance mis en œuvre dès septembre 1944 : sécurité sociale, nationalisations, services publics, congés payés et législation du travail, retraites, la presse libérée de la puissance de l’argent…

 En mémoire de ces combattants d’hier, poursuivons leurs combats aujourd’hui, en luttant notamment pour de grands projets industriels permettant la renaissance économique et sociale de notre région Nord-Pas de Calais.

Pour en savoir plus :

Programme du CNR

Livres disponibles en prêt gratuit à la médiathèque de Roubaix :

Amis entends-tu ? (Jacques Estager)

Nous sommes restés des hommes (Jean-Marie Fossier / Pierre Outteryck)

Le Nord Pas-de-Calais dans la main allemande


Sur commande, plusieurs livres sur les figures de la résistance dans le Nord (Fossier, Desreumaux, Hentgès, la grève de 1941, le réseau Sylvestre Farmer..)

Merci à Pierre Charret pour sa disponibilité et son engagement qui ont permis la publication de cet article.