Archives mensuelles : octobre 2012

Portraits de militants : Henri Watremez

Tous les roubaisiens connaissent la salle Watremez ou se déroulent concerts, fêtes associatives, événements sportifs, rassemblements politiques,
et la Fête du Journal Liberté Hebdo le 18 novmbre prochain à partir de 10h30.
Mais qui était-il?

Voici ci-dessous le portrait qu’en fait le Maitron (dictionnaire biographique du mouvement ouvrier, mouvement social)

WATREMEZ Henri, Eugène Né le 22 juillet 1872 à Reumont (Nord), mort le 22 décembre 1934 à Roubaix.

Ouvrier fileur ; marchand de journaux ; enfin cafetier, boulevard de Belfort ; socialiste et coopérateur roubaisien.
Henri Watremez vint à Roubaix en 1900, il aurait été chassé de Fourmies après la fusillade du 1er Mai 1891 et, dès son arrivée, joua un rôle politique actif.

Son adhésion au POF (Parti Ouvrier Français) et au syndicat du Textile date de 1891. Élu conseiller municipal en 1902 dans le quartier du Pile, il conserva son siège à la mairie de Roubaix jusqu’à sa mort.

En 1912, il devint adjoint, fut élu premier adjoint en 1919 et le demeura jusqu’en 1934. Watremez représenta, en 1910, le canton de Roubaix-Est au conseil d’arrondissement dont il fut le vice-président jusqu’en 1934.
Il était vice-président de la coopérative ouvrière « La Paix » et d’un grand nombre de sociétés locales. La Fédération du POF le délégua aux congrès nationaux de Paris (1897), Épernay (1899), Ivry (1900), Roubaix (1901), Issoudun (1902) ainsi qu’au congrès général des organisations socialistes à Paris, salle Wagram (1900). Watremez continua son action au sein du Parti socialiste SFIO et participa à son congrès national de Paris (1911).

(remerciemments à Claude Pelettier et Bernard Talfer pour les informations et le travail d’archive)

Evsaion fiscale : les Mulliez en première division

Le 24 ocotbre 2012, le journal l’Humanité publiait un dossier sur  « l’exil fiscal ».

« L’exemple » de la famille Mulliez est édifiant !

« Rue Mulliez », Estaimpuis, Belgique

« À quatre pas de la frontière, la première maison appartient à Geneviève Mulliez. Et tout au long de la rue de la Reine-Astrid et alentour, plus d’une dizaine de grandes propriétés abritent une partie du clan familial. Promenade.

Quatre enjambées pour l’homme, un grand bond pour l’exilé fiscal. Sur le trottoir de gauche, la France, Toufflers (Nord). Sur le trottoir de droite, la Belgique, Estaimpuis, commune de 10 000 habitants de la province du Hainaut belge. Un territoire rural, très étendu, fusion de sept villages. La première maison, le n° 1 bis, c’est celle de Geneviève Mulliez-Gras. S’exiler, ici, c’est juste poser ses valises symboliquement, voire cyniquement, de l’autre côté du panneau frontière. L’immense bâtisse de briques est plantée au croisement de la fameuse rue de la Reine-Astrid. Plus on avance dans cette rue paisible, plus les haies, impeccablement taillées, se font hautes et touffues. Jusqu’à occulter totalement parcs boisés et habitations lorsqu’on arrive à hauteur du n° 90, résidence de Patrick Mulliez, fondateur de Kiabi et fils de Gérard, le fondateur d’Auchan. Impossible de stationner. Les abords sont engazonnés. Si vous sonnez, 
attention, vous êtes filmés ! « 

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Un pays qui parle à l’oreille des riches

« Grâce à la complaisance de la législation belge, le centre de financement mondial d’Auchan ne paie que 0,01 % d’impôt.

Comment expliquer cette tendresse des Mulliez pour la Belgique ? Un seul exemple permet de le comprendre. En 2011, le centre de coordination d’Auchan installé à Bruxelles, rue des Quatre-Bras, constitué en 2006, et ayant pour objet « le financement du développement international du groupe », 
véritable bras financier armé international de la nébuleuse, a déclaré un bénéfice de 114,77 millions d’euros. Sur ce magot, il n’a acquitté au titre de l’impôt sur les sociétés que 11 967 euros, 0,01 % du profit déclaré !

Présidé par Vianney Mulliez, PDG d’Auchan et fils de Gérard, le fondateur, le centre de coordination n’est pas une entreprise en difficulté. Il a les reins solides, puisqu’il dispose de 3,7 milliards d’euros de capitaux propres. Il tire ses profits des 126 millions d’euros d’intérêts perçus sur les prêts accordés aux filiales, notamment à ses sociétés françaises. L’exil a du bon ! « 

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15 778 800 minutes dans le couloir de la mort… à quand la libération ?

(article paru dans Liberté Hebdo du 18 octobre 2012)

Nous sommes le jeudi 11 octobre et le Duplexe, complexe cinématographique de Roubaix donne Carte Blanche au MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples). Accompagné d’Amnesty International, le Comité Local de Roubaix du Mrap choisi comme thème : la peine de mort.

Jacky Hortaut, animateur du collectif unitaire de soutien à Mumia Abu Jamal est invité pour échanger avec le public après la projection de

« Toute ma vie en prison. » Sorti en novembre 2011.

Toute ma vie en prison est un documentaire de Marc Evans.

Au moment même où William Francome nait, le 9 décembre 1981, un homme est arrêté pour le meurtre d’un policier en Pennsylvanie (USA). Cet homme est noir, journaliste et ancien Black Panther, il s’appelle Mumia Abu Jamal.

En 2006, William a 25 ans et décide de partir sur les traces de celui qui a été dans le couloir de la mort durant toute sa propre vie. Il va découvrir le passé incroyable du Philadelphie des années 80 et dévoiler tout un pan oublié de l’histoire sociale et politique récente des États-Unis. Le film le suit dans ce parcours et l’accompagne d’images d’archives inédites et de nombreuses interviews de personnalités et intellectuels américains, Noam Chomsky, Snoop Dogg ou encore Mos Def…
Après 30 ans dans l’enfer du couloir de la mort, c’est en décembre 2011 que la peine de mort contre Mumia Abu Jamal est commuée en prison à vie. C’est une grande victoire pour Mumia et tous ceux qui le soutiennent.

Jacky Hortaut qui lui a rendu visite à plusieurs reprises, indique les changements dans son incarcération,  « il est une véritable star pour les autres prisonniers, lui qui a passé ces trente dernières années seul, dans une cellule pas plus grande qu’une salle de bain ». La vie de Mumia est sauve, mais le combat pour sa libération continue.

En 2001, la première rue Mumia Abu Jamal a vu le jour à St-Denis, aujourd’hui c’est au tour de Bobigny… Seule une pression de l’opinion publique peut entrainer le gouverneur de Pennsylvanie ou le Ministre de la Justice américaine à libérer Mumia Abu Jamal. Alors mobilisons-nous…

Fatma ERDOGAN
Coordinatrice Régionale du MRAP

La misère a encore tué à Roubaix ! (communiqué du PCF)

La misère a encore tué à Roubaix !

Ce dimanche 21 octobre 2012, la presse locale relate la découverte d’un couple de roubaisiens retrouvé mort à son domicile.

Pour certains cela sera un «fait  divers morbide» de plus, pour les communistes de l’agglomération roubaisienne c’est une situation inadmissible liée à la misère galopante que vivent malheureusement bien trop de nos concitoyens.

– Une maison inhabitée pendant 25 ans qui est louée sans que le minimum de travaux soit réalisé afin de la rendre plus économe, plus confortable, …

– Le courant qui est coupé sans qu’aucun suivi social ne soit mis en œuvre …

Cette situation dramatique témoigne que la misère grandit dans notre commune et devient plus que jamais inacceptable.

La municipalité doit mettre en place un plan d’urgence de combat contre cette misère, contre la possibilité de louer des logements vétustes, contre les coupures d’énergies qui laissent les familles dans le dénuement le plus complet alors que de nombreux logements habitables sont inoccupés.

 L’actualité démontre que c’est plus facile de déloger des familles qui ne demandent qu’à s’intégrer et de les jeter à la rue sans suite, que de promouvoir une véritable réhabilitation de tous ces logements quasiment insalubres en imposant aux propriétaires les mises aux normes et les travaux indispensables.

De même il est plus qu’urgent, à l’approche de l’hiver, de réaffirmer la volonté d’interdire les coupures d’électricité, coupures à l’origine de bien des drames.

 

Parti Communiste Français Section de l’agglomération Roubaisienne

2 rue Léon Allart 59100 Roubaix

Tél : 03 20 73 17 06

Email : pcfroubaix@wanadoo.fr

Blog : http://pcf-agglo-roubaix.over-blog.com

Le MRAP demande la dissolution de la mouvance « identitaire »

Communiqué de presse du MRAP

Le MRAP demande la dissolution immédiate de toutes les poupées gigognes de  la mouvance identitaire d’extrême-droite qui a occupé le chantier de la  mosquée de Poitiers le samedi 20 octobre 2012. Il exige l’inculpation, pour  incitation à la haine raciale, des dirigeants de  ces formations d’extrême-droite.

Ces groupes sévissent depuis plusieurs années en organisant des soupes dites  «populaires»,  excluant musulmans et juifs, et se livrent à des provocations racistes multiples sur les marchés ou dans les rues.

La République doit aujourd’hui restaurer son autorité contre ces débordements  xénophobes. Ces groupes ont bénéficié du laxisme du gouvernement précédent.

Ils se sentent portés et légitimés par les vents mauvais  qu’entraînent les déclarations xénophobes des responsables du Front National  et de certains
dirigeants de l’UMP.

Ce qui s’est passé à Poitiers est un fait raciste majeur en Europe, qui ne trouve d’équivalent que dans les démonstrations comme celles des néo-nazis
d’Aube Dorée en Grèce.

Le MRAP demande que le gouvernement prenne toutes dispositions pour faire fermer l’ensemble des sites internet de la mouvance identitaire. Il s’agit
là d’ autant de vitrines de la haine raciale et d’instruments de mobilisation pour inciter à la guerre civile, telle que revendiquée par une vidéo diffusée sur le site  internet de « Génération identitaire».

Paris 20 octobre 2012