Archives de Catégorie: Economie

Rassembler : une question vitale !

101 Maires ont signé un courrier commun au président Macron, exigeant que 1 % des 100 milliards prévus pour juguler la crise économique et sociale soit affecté aux villes les plus pauvres et aux quartiers populaires. Ce texte a été signé par les maires issus des Républicains, d’autres soutenus par En Marche aux élections municipales, d’autres encore appartenant au P.S. et au mouvement écologiste, enfin par de nombreux maires communistes.

Cet ensemble n’est pas hétéroclite, il atteste qu’un nombre de plus en plus important d’élus met en cause les discours dominants qui qualifient la situation des quartiers populaires de difficultés et d’une façon ou d’une autre les stigmatisent. A Roubaix, Guillaume Delbart a signé ce courrier et nous nous en félicitions.

Certes, nous n’avons pas l’illusion de croire que cette lettre résout tout. Elle dénote une prise de conscience de plus en plus forte qu’une part de nos concitoyens est victime de discrimination : discrimination liée à l’argent, discrimination liée aux origines – certains diraient au faciès – discrimination liée au genre, discrimination liée aux handicaps. Beaucoup de nos concitoyens vivent à la fois plusieurs d’entre elles. Cette analyse était au cœur du programme de la liste que nous avons soutenu « Uni.e.s pour Roubaix ».

Soyons actifs et vigilants pour faire en sorte que cet appel ne sombre pas dans les méandres des parlottes ou des pseudos résolutions poudre aux yeux. La présence d’élus de terrains, entre autres les maires communistes, est pour nous une première garantie. L’intervention des associations et des gens des quartiers doit connaître une seconde.

Pour l’association Les Ami.e.s de Paul Eluard, Jean-Paul Desnoyelles, administrateur.

Crise du COVID19, pétition pour l’annulation des loyers de mai 2020

Monsieur Max-André PICK – Président de Partenord Habitat, élu roubaisien.

Monsieur Didier MANIER, Président de Lille Métropole Habitat (LMH),

Monsieur Philippe REMIGNON, Président du directoire de Villogia

Monsieur Pierre Cornuau, Président de 3F Nord Artois

Monsieur Guillaume Delbar, Maire de Roubaix,

Messieurs,

Vous assumez la responsabilité d’administration des principaux bailleurs sociaux roubaisiens.

Comme vous le savez, la crise sanitaire du COVID-19 a des conséquences économiques dramatiques pour les locataires des logements sociaux roubaisiens. Ils sont confrontés à la fois à la baisse, voire la perte, de leurs revenus et à l’augmentation de leurs charges courantes, en raison du confinement.

Les bailleurs sociaux confrontés à cette même crise ont dû suspendre une grande part de leur activité pour protéger leurs salarié.e.s et les usagers. Ce faisant ils ont généré, bien malgré eux, des économies de gestion liées à la prise en charge par l’État d’une part significative de la masse salariale à travers le chômage partiel.

Nous sollicitons votre sens de la solidarité envers vos locataires et clients en affectant une part des économies réalisées à l’annulation des loyers de mai 2020, comme cela se pratique ailleurs en France. Nous savons que les familles, les personnes locataires et les Roubaisiens apprécieront à sa juste valeur ce geste d’humanité.

Vous remerciant, nous vous prions d’agréer nos cordiales salutations.

Premiers signataires:

Eric Mouveaux, locataire Partenord Habitat, Amicale des Locataires Motivés de l’Alma

Sylvane Verdonck, élue roubaisienne, administratrice L.M.H,

Jean-Pierre Van Glabeke, Confédération Nationale du Logement Roubaix,

Sylviane Pied, directrice de laboratoire

Laurent Six locataire Lmh , membre AFOC LGL Grand Lille, Président du comité de quartier Hauts Champs Petites Haies à Roubaix.

Christelle Vanderplancke, formatrice, éducatrice spécialisée

Tariq Rabet, professeur Lycée Lavoisier, Roubaix

Camille Baert-Duthoit, retraitée

Hassan Zarrou, artiste plasticien

Edith Marchal, retraitée

Pierre Outteryck, professeur agrégé d’histoire, retraité

Hadjam Fatnah, locataire Partenord Habitat

Oumar Kamara, locataire 3F Nord Artois, secrétaire Amicale des Locataires Motivés de l’Alma

Association des amis de Paul Eluard

 

A lire : La ville vue d’en bas. Travail et production de l’espace populaire

Le collectif de chercheuses et de chercheurs  qui a prit le nom de l’artiste féministe du XIXème siècle  « Rosa Bonheur » a mené une recherche ethnographique et sociologique de 2011 à 2015 dans les quartiers populaires de Roubaix. Ce travail est présenté dans le  livre « La ville vue d’en bas. Travail et production de l’espace populaire », paru en juillet 2019 aux éditions Amsterdam.Amsterdam-couv-la-ville-vue-den-bas-394x569

La médiathèque de Roubaix a prévue une présentation de cet ouvrage, disponible à son catalogue de prêt, qui sera reportée en raison de la crise sanitaire.

Nous avons décidé de vous présenter deux extraits de cet ouvrage, en espérant qu’ils vous donnent l’envie de le lire et de le partager.

Introduction page 23 :

« La construction médiatique et politique, y compris à l’échelle nationale, d’un espace relégué installe Roubaix comme une ville sous « assistance ».

Ce discours qui fait souvent référence à l’importance de la population immigrée, l’envisage sous l’angle de la délinquance, du communautarisme, voire de l’islamisation, selon un procédé de racialisation de la question sociale qui détourne l’attention de ce que vivent au quotidien les classes populaires.

Contre les représentations caricaturales que véhiculent les analyses de ce type, il nous a paru essentiel de repartir de l’expérience propre de ces classes populaires. »

Dernier paragraphe de la conclusion, pages 2014 et 2015 :

«  Cette hétérogénéité se retourne d’ailleurs parfois explicitement contre les classes populaires, en particulier quand elle est utilisée par les pouvoirs publics comme un argument pour décrédibiliser et disqualifier leurs mobilisations, au motif de leur supposé manque de représentativité.

C’est au nom de l’égalité des sexes, de la mixité sociale, de la laïcité et de la citoyenneté que sont portées des politiques sociales et urbaines qui vont, de fait, à l’encontre des intérêts matériels des classes populaires et mettent en jeu leurs conditions d’existence.

C’est au nom de ces mêmes arguments que sont disqualifiés les mobilisations populaires contre ces projets : le reproche adressé aux classes populaires concerne bien leur supposée incapacité à vivre ensemble dans la cité. Le spectre du communautarisme menace toujours d’être agité, en particulier dans les territoires ou vit, histoire coloniale et post-coloniale oblige, une forte proportion d’immigrés ou de descendants d’immigrés maghrébins.

Les classes populaires, et en particulier leurs fractions racisées, se trouvent finalement soumises à une grille de lecture culturaliste, nourrie de fantasmes sur leur supposé séparatisme, aveugle à la réalité et à la banalité des attaches communautaires et de l’homogamie comme vecteur de lien social.

Regarder la ville et le quotidien populaire d’en bas, sans jamais perdre de vue l’ensemble des rapports sociaux qui maintiennent les classes populaires dans une position matérielle et symbolique subalterne, et sans occulter les tensions et les lignes de fractures internes qui les traversent, c’est voire que celles et ceux dont on dit qu’ils ne font rien ne sont, en fait, ni plus ni moins que des travailleuses et des travailleurs. »

L’arbre et la forêt.

L’arbre et la forêt.
La mesure de confinement prise par le gouvernement français est absolument nécessaire.
Elle s’appuie sur l’expérience vécue en Chine, puis en Italie, sur la situation fragile de notre système de santé public.
16 mars matin, dans un supermarché, bribes de discussion :  » Cette affaire de confinement, c’est l’arbre qui cache la forêt ! »
L’arbre, c’est le coronavirus !… Mais la forêt ?
Depuis des millénaires, l’Europe est confrontée à des épidémies-pandémies : peste, choléra, typhoïde, grippe espagnole…
Elles se sont répandues largement traversant mers, montagnes et frontières.
Le coronavirus n’est donc pas une nouveauté.
Sa diffusion est très rapide, beaucoup plus que celle de la grippe espagnole qui fit en 1918-1919 entre 50 et 100 millions de victimes dans le monde et 250 000 en France.
L’importance du transport aérien, la circulation rapide des individus favorisent la propagation du coronavirus.
La rapidité des sources d’informations, l’excroissance de réseaux, d’officines privées promptes à diffuser les fake-news accélèrent peurs, interrogations…
Pourtant à ce jour, le coronavirus a entraîné moins de 8000 décès dans le monde et tous les experts indiquent que 97 à 98 % des personnes sévèrement infectées seront guéries si des soins appropriés leur sont dispensés.
Si des soins appropriés leur sont dispensés… C’est la question essentielle !
Le personnel soignant : médecins, urgentistes, infirmier(es)s, aide-soignant(e)s sont sur le pont depuis des semaines malgré le manque de moyens, l’angoisse d’être contaminés, l’angoisse de ne pas pouvoir sauver les malades !
Comment se fait-il que dans la France du 21ème siècle, riche de compétences, d’expériences et de savoir-faire médicaux – sans doute un des meilleurs au monde – le responsable du comité scientifique auprès du gouvernement déclare sur RTL que tous les malades ne pourront pas être soignés, nous devrons les trier ?
Aujourd’hui notre pays compte moins de 1000 victimes en situation grave.
Pourquoi notre pays n’a-t-il pas le nombre de masques nécessaires pour protéger toutes les équipes médicales ?
Pourquoi notre pays n’a-t-il pas le nombre de respirateurs nécessaires indispensables à la survie des patients ?
Pourquoi notre pays n’a-t-il pas le nombre de lits suffisants ?
La réponse est malheureusement claire : depuis 20 ans et plus, les politiques ultralibérales, cherchant à augmenter systématiquement les profits, particulièrement dans le domaine de la santé, tournent le dos à l’éthique médicale et aux valeurs de notre République entre autres à l’égalité de toutes et de tous devant la maladie tel que le définissent la Sécurité sociale et nos Constitutions depuis 1946. L’ultralibéralisme, le saccage du service public mettent en cause notre pacte républicain, les fondements de notre société, héritage des luttes de nos aînés depuis 1789.
Pierre Outteryck
Président d’Espace Paul Éluard, Roubaix
18 03 2020

Nous qui habitons à Roubaix, nous souhaitons donner l’espoir d’une vie meilleure . Par Yves Zoberman

Yves Zoberman, roubaisien et récent co-auteur avec Virginie Martin dans la Revue Parlementaire de : Européennes : bien-pensants progressistes contre ennemis populistes, une dialectique politiquement faible.

auteur d’Une histoire du chômage. De l’Antiquité à nos jours.

Il est membre du Collectif à Gauche pour Roubaix. Il nous a autorisé à publier sa contribution, pour une politique municipale qui redonne espoir d’un vie meilleur à Roubaix ; participant ainsi au véritable débat de fond que méritent les roubaisiens, au delà des guéguerres politiciennes et des ambitions personnelles stériles.

Nous qui habitons à Roubaix, nous souhaitons donner l’espoir d’une vie meilleure et construire avec pragmatisme et bienveillance une communauté politique sociale et conviviale où chacun trouve sa place. Pour cela, nous souhaitons mettre en avant la solidarité indispensable pour agir ensemble, dans une cité où personne ne sera laissé pour compte, par l’intermédiaire d’un revenu minimum d’existence expérimental, avec l’aide des fonds européens. Cette ambition qui privilégie la qualité de vie comprenant une mobilité douce privilégiant les piétons, les vélos ; une animation commerciale dynamique s’appuyant sur l’éco-citoyenneté ; une végétalisation de notre cité où les espaces verts et les jardins ouvriers et citoyens constitueront le fondement de son développement. La ville sera urbaine et aimable afin d’être respectée et aimée. Vous en serez les bâtisseurs.

Reconstruire la ville

« Une ville où l’on se rencontre et on se sent bien »

Nous qui militons pour une ville qui exerce avec détermination ses responsabilité de ville attractive mais qui pense d’abord à ses habitants, notre projet entend d’abord repenser les équilibres des mobilités en favorisant tous les déplacements non polluants et l’implantation massive des espaces verts. Le développement de véhicules électriques, le renforcement du nombre de parkings relais, constitueront une priorité.

Le « Pari vélo de Roubaix », s’appuiera sur la tradition du vélo dans notre ville avec plus d’aménagements pensés pour les cyclistes, des bandes cyclables en sites propre plus nombreuses, des parcs à vélos plus sécurisés. De même il faudra écouter le désir des piétons d’être à l’aise dans leur cheminement avec notamment des trottoirs mieux et plus harmonieusement entretenus, et ce dans tous les quartiers.

Les autoroutes urbaines (notamment l’avenue de Nation Unies) qui existent aujourd’hui seront rapidement remplacées par des voies à vitesse limités à 30 km/h, comprenant des voies en site propres pour les transports en commun, les vélos où les trottoirs seront élargis pour permettre aux piétons de de mouvoir en toute sécurité et les abords végétalisés.

Nous qui voulons des quartier actifs, ouverts, nous entendons retisser, dans un projet partagé avec la MEL, les liens entre quartiers par-delà les autoroutes infranchissables en inventant de nouveaux cheminements (en imaginant de nouveaux moyens de transports collectifs (type tramway) et pourquoi pas des navettes gratuites, et très rapidement l’ensemble des transports gratuits en lien avec la MEL, en assurant une offre de service plus équilibrée notamment dans la couverture de stations VLILLE dans les quartiers, en redessinant un plan de circulation pour les vélos plus cohérent.

Nous qui portons l’exigence d’une ville plus juste et plus solidaire, nous souhaitons que la recherche d’une plus grande solidarité passant par une mixité sociale et générationnelle dans chacun de nos quartiers constitue la pierre angulaire de toute nos actions : en premier lieu, avec l’aide de fonds européens, (Fonds économique de développement régional, fonds social européen…).

La prochaine levée de fonds européens (2021-2027) propose de renforcer encore la dimension sociale de l’Union grâce à un nouveau Fonds social européen, le «Fonds social européen plus» (FSE+) et à un Fonds européen d’ajustement à la mondialisation (FEM) renforcé et plus efficace. La Commission propose également un nouveau Fonds pour la justice, les droits et les valeurs, comprenant les programmes «Droits et valeurs» et «Justice». Roubaix, ville européenne par excellente, doit pouvoir être bénéficiaire de ces fonds et représentera un élément prépondérant de notre lobbying pour faire de Roubaix une ville européenne et moderne.

Le logement et l’aménagement urbain, notamment la modernisation de toutes les friches, constituent la richesse de notre patrimoine : ils constitueront une priorité de notre action pour au moins une mandature. De plus nous multiplierons des initiatives innovantes, par exemple le développement de zones de commerces plus vivants, des centres pour artisans, pour maintenir ou créer de la richesse économique au cœur des quartiers.

Nous voulons une ville plus aérée, nous proposons de réserver de grands espaces à la nature mais aussi prévoir des espaces de proximité en équilibrant leur présence entre les quartiers, de créer de nouveaux jardins et potagers urbains, d’imaginer des cheminements verts, de recourir aux matériaux et techniques innovants pour toutes nouvelles constructions : végétalisations des façades des toitures…

Nous qui voulons vivre dans une ville plus belle et plus agréable à vivre, nous proposons qu’une attention toute particulière soit apportée à tout ce qui dans l’aménagement de l’espace public peut nuire : les nouveaux aménagements qui dans leur conception ne prennent pas assez en compte la dimension sécurité des riverains, les « trous à incivilités » type parking sauvage qui appellent des réponses rapides, l’éclairage public parfois mal adapté…

Agir pour le renouveau humain de Roubaix

Nous qui aimons Roubaix, nous voulons construire une cité où pourra se développer une démocratie de l’altérité, où chacun trouve sa place en profitant des espaces de rencontre publics au travers de lieux intergénérationnels, mais aussi des commerces accessibles, où la convivialité et le développement économique se complètent pour entrer dans une modernité économique et humaine.

Nous qui qui pensons que vivre sa ville en toute quiétude est un droit, la sécurité dans l’espace public une priorité. Pour cela tout multipliant les actions d’éducation et de prévention, nous poserons sans dogmatisme toutes les problématiques liées aux moyens humains et technologiques, par exemple la vidéosurveillance.

Nous qui souhaitons une réelle démocratie participative et une circulation de l’information, nous souhaitons que les Conseils citoyens, le Conseil roubaisien de l’Interculturalité et de la citoyenneté et le conseil consultatif de la jeunesse, qui ont aujourd’hui des pouvoirs et des moyens limités, soient modernisés afin de leur donner des moyens plus importants permettant la mise en place d’une démocratie moderne et participative. Ainsi ces conseils participeront à une instance de contrôle de l’action municipale passant par la transformation de la démocratie locale donnant un rôle renforcé des mairies de quartier.

Nous qui aimons la culture et l’éducation, nous voulons développer le concept « d’éducation zéro échec ». Cela passe par une refonte complète de nos écoles et la création de maisons éducatives dans chaque quartier. Une éducation humaine, insérée dans son siècle et fière de sa tradition passe par une politique de l’enfance fondée sur un niveau académique et culturel de qualité de nos écoles maternelles et primaires.

A l’écoute de sa spécificité, et de nos productions culturelles dans tous les domaines en puisant dans nos richesses créatives d’abord au sein de nos quartiers en fédérant l’ensemble des associations, des lieux culturels comme le Musée de la Piscine, Travail et culture et la Condition publique notamment, et des écoles.

Nous souhaitons construire une ville dynamique où le tertiaire se développe, notre ville doit être accueillante aux petites industries, cela implique la nécessaire collaboration entre la Ville, les centres de recherche universitaires et assimilées, les entreprises locales, la population, faisant de Roubaix un pôle recherche appliquée.

Les artisans au sein d’ateliers partagés, services communs, et bénéficiant de formation en alternance auront la possibilité de concevoir leur développement dans des lieux de co-working avec services communs.

Nous qui concevons la vie comme la recherche d’une plus grande diversité, nous souhaitons favoriser le développement de notre cité sur l’apport positif de chacun. Pour cela, accueillant les différences en favorisant les politiques positives, nous mobiliserons les moyens municipaux en termes d’équipements, de présence de services publics, d’éléments employant la « maintenance urbaine » (voirie, propreté). Agissant sur le logement, et sa diversité, nous inciterons à développer la richesse économique en créant une nouvelle forme de « zone franche », tout en promouvant notamment une architecture de qualité.

Nous qui aspirons à une ville plus fraternelle nous proposons de (re)créer dans chaque quartier un véritable centre où chaque habitant pourra trouver les services publics dont il a besoin mais aussi tous ces espaces communs, tous ces lieux de proximités qui favorisent la rencontre, les équipements publics, les commerces, les cafés, mais aussi les bancs publics, les jeux pour enfants. Un centre où s’imaginent de nouveaux leviers de rencontre entre les habitants par la culture, l’éducation populaire, où s’inventent et se mettent de nouveaux services adaptés à l’évolution des usages par exemple au travers du transgénérationnel.