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Séminaire d’été du Collectif des Associations Citoyennes, inscrivez vous

Séminaire d’été du CAC cac logo

du lundi 6 juillet 9h 30 au mercredi 8 juillet 2015 16h 30

Maison Saint-Vincent, 24 rue des Tournelles 94240 l’Hay-les-Roses (94)

Pourquoi agissons-nous ?

Comment agir ensemble dans la durée ?

Le séminaire organisé par le CAC est maintenant tout proche

Il va nous permettre, face à une actualité extrêmement forte, de prendre du recul, d’aborder sereinement les principales questions aujourd’hui posées aux associations citoyennes, tant sur le terrain qu’au niveau national, de mieux comprendre le sens des évolutions en cours et éclairer nos perspectives d’action pour 2016. Nous aborderons les principales questions qui se posent aujourd’hui aux associations citoyennes, afin de préciser comment agir ensemble au service du bien commun. Ces trois jours nous permettront de prévoir une mobilisation plus globale pour promouvoir l’action des associations citoyennes et nous donneront la motivation pour agir là où nous sommes.

Il est encore possible de s’inscrire, mais n’attendez pas le dernier moment !

Le programme du séminaire est maintenant finalisé, avec de nombreux intervenants, des temps d’échanges et de réflexion commune et des débats, sans oublier la fête.

Voir ICI le programme finalisé

Merci de nous envoyer au plus vite votre bulletin d’inscription en lien ICI, avec votre règlement.

Rappel des dates, lieu, conditions matérielles

Dates : du lundi 6 juillet à 9h30 au mercredi 8 juillet à 16h30, possibilité d’arrivée le dimanche soir.

Lieu : la maison Saint-Vincent, 24 rue des Tournelles 94240 l’Hay-les-Roses. Il s’agit d’une maison en bordure du Parc de la Roseraie tenue par des religieuses.

Accès depuis Paris : RER B jusqu’à Bourg-la-Reine, puis bus 172 jusqu’à « préfecture église » ou marche à pied 25 minutes ou bien bus 186 depuis la porte d’Italie, jusqu’à l’arrêt « Tournelles » (30 min).

Prix forfaitaire : 

  • Pension complète (prix incluant la location des salles, l’inscription, les repas et les nuits, sur place ou chez l’habitant) : 150 euros par personne. Pour tenir compte des capacités contributives de chacun, le prix pension complète est de 90€ pour les personnes non imposables et 40€ pour les personnes qui ont un revenu inférieur au SMIC.
  • Demi-pension(inscription, repas et location de salle) : 90 euros par personne, 60€ pour les personnes non imposables et 30€ pour les revenus inférieurs au SMIC.
  • Pour ceux qui peuvent contribuer au-delà de ces montants, une contribution solidaire est la bienvenue.

Voyage : le CAC n’a pas les moyens de prendre en charge le prix des voyages (mais peut apporter une contribution exceptionnelle et partielle à certains déplacements). Pour faciliter les covoiturages, nous proposons de recenser les places disponibles de ceux qui viennent en voiture (voir bulletin d’inscription).

 

Collectif des Associations Citoyennes  108, rue Saint-Maur, 75011 Paris

Site : www.associations-citoyennes.net – Tél : 07 70 98 78 56 – contact@associations-citoyennes.net

La 9e conférence d’examen du Traité de Non Prolifération des armes nucléaires vient de se terminer, à New York

La 9e conférence d’examen du TNP vient de se terminer, sans consensus, à New York

Les armes atomiques sont désormais plus menaçantes encore.

Les commentaires seront peu médiatisés en France. Stratégiques, techniques, politiques ou moraux, ils émaneront de celles et ceux qui se sont déjà résolument engagés pour vivre dans un monde débarrassé des armes nucléaires. Si par accident ces commentaires prenaient trop de place, nul doute que les représentants de l’état réciteraient alors leur credo sur ces armes de non-emploi, sur leur sécurité absolue qui interdit tout accident, et sur les efforts que la France fait pour réduire son arsenal au strict minimum !

Les États dotés d’armes nucléaires, qui à l’instar de la France ne veulent pas s’en débarrasser, ont imposé au reste du monde leur vision d’une sécurité internationale construite sur la menace permanente. C’est inacceptable ! Le Chef de l’État et le gouvernement doivent changer d’attitude. Devant la mobilisation internationale grandissante, la parole de la France ne peut rester figée dans une rhétorique datant de la guerre froide!

La délégation du Mouvmanif-TNP-NY-2015ement de la Paix salue l’initiative de l’Autriche, qui entraîne derrière elle 107 pays convaincus de renforcer l’arsenal juridique pour condamner la fabrication, les essais et la détention d’armes nucléaires.

Cet engagement de l’Autriche, devenu à New York l’Engagement Humanitaire, et l’accueil de la Palestine comme Etat partie au traité sont pour l’instant les points positifs de cette conférence. Une lueur d’espoir somme toute, après quatre années de travail intense au sein de la campagne ICAN pour obtenir l’interdiction des armes nucléaires!  

Loin d’être démobilisée par une stratégie diplomatique qui place la France du mauvais côté de l’Histoire, la délégation du Mouvement de la Paix appelle la population française à poursuivre ensemble les actions, pour qu’enfin les armes atomiques soient, au même titre que les autres armes de destruction massive, interdites et éliminées.

 La délégation du Mouvement de la Paix

le 02 juin 2015

Zineb et Bouna : Une relaxe dans un naufrage judiciaire et social

Communiqué du MRAP :  logomrap

Une relaxe dans un naufrage judiciaire et social

Le tribunal correctionnel de Rennes a relaxé les policiers impliqués dans les événements dramatiques de Clichy-sous-Bois en 2005.

Le 27 octobre 2005, poursuivis pas des policiers de la BAC,  Zyeb Benna et Bouna Traoré, deux adolescents de la ville étaient morts dans un transformateur EDF.

La relaxe est un immense échec ; elle plonge des familles dans le désarroi et laisse planer un profond sentiment d’injustice dès lors que la police elle-même dans le rapport de l’IGS remis au juge de Bobigny, concluait qu’il y avait bien eu une poursuite et estimait que les policiers avaient fait preuve d’une « légèreté et d’une distraction surprenantes« . Le rapport mentionnait aussi que « L’urgence aurait voulu que soient appelés les services d’EDF« .

Mais au-delà des responsabilités individuelles de policiers, des questions sont posées qui restent sans réponse de la part de l’État : pourquoi des jeunes qui n’ont rien à se reprocher prennent la fuite dans la panique lorsqu’ils voient un policier.

Quelle image ces enfants sans problèmes avaient-ils de la police pour avoir une telle frayeur ;  leur imprudence n’est qu’une conséquence de cette peur qui reste la cause première du drame.

N’y a-t-il pas dans les rapports entre la police et les jeunes des quartiers populaires une terrible fracture entretenue par les contrôles au faciès, les descentes policières spectaculaires là où il y aurait tant besoin d’une police de proximité qui restaurerait la confiance.

Dans les quartiers socialement moins défavorisés, la peur de la police n’est pas la même, elle n’engendre pas les mêmes paniques. Il l y a bien une discrimination spatiale dans les rapports entre la police et les habitants des quartiers populaires, et cette discrimination tant qu’elle perdurera rendra illusoire toute référence aux valeurs républicaines auprès des jeunes de ces quartiers populaires.

Ce procès aurait dû être l’occasion de reconnaître la responsabilité de l’institution, les fonctionnaires n’étant que les exécutants de cette institution.

La relaxe révèle que l’État n’a rien appris du drame de 2005 malgré le rapport précis de l’IGS

Mais avant cette relaxe, le refus du gouvernent d’instaurer le récépissé lors des contrôles policiers procédait de la même méconnaissance des enjeux. Il y avait pourtant là un moyen de restaurer une partie de la confiance perdue.

Il est déjà très tard, mais peut-être pas trop tard pour surmonter ce naufrage judiciaire et social, à condition de lancer très rapidement un grand débat concernant les rapports entre police et jeunesse des quartiers populaires et au-delà de poser le problème de l’inacceptable discrimination spatiale dont sont victimes ces quartiers  et en tout premier lieu leur jeunesse.

Paris, le 19 mai 2015

 

1940 : Fichage des Juifs, 2015 : Fichage des enfants musulmans par Robert Ménard, Maire FN et délinquant

 Communiqué de presse du MRAPlogomrap

1940 : Fichage des Juifs
2015 : Fichage des enfants musulmans par Robert Ménard
Dans les années 40 le gouvernement de Vichy fichait les juifs, selon leur nom, leur confession, leurs liens familiaux, l’histoire nous a appris les conséquences de l’utilisation de ces fichiers.
Aujourd’hui, Robert Ménard, élu Front National, revendique le fichage des enfants musulmans de sa ville dans l’émission «Mots Croisés» sur France 2, le 4 mai 2015.
«Ces chiffres sont ceux de ma mairie… le maire a, classe par classe, le nom des enfants, je sais que je n’ai pas le droit de le faire… les prénoms disent les confessions».
Le 5 mai il confirme ses propos auprès de Jean Jacques Bourdin sur la chaîne BFM, en établissant un parallèle entre des statistiques ethniques dans le centre pénitencier de Béziers et celles des écoles de sa ville.
Le MRAP a décidé de saisir son service juridique pour déterminer les conditions d’une action en justice contre le maire de Béziers
Le MRAP se félicite de l’ouverture d’une enquête préalable par le procureur concernant ces déclarations ouvertement discriminatoires. Cette enquête doit
conduire à la condamnation de Robert Ménard pour ses propos monstrueux qui rappellent de bien tristes souvenirs.
Au-delà d’une action en justice, le fichage ethnique dans le cadre de l’exercice de fonctions de maire, constitue un fait extrêmement grave qui devrait justifier, sur décision ministérielle, un arrêté de suspension du maire préalable à sa révocation.
Paris, le 5 mai 2015

Le maire de Béziers : un délinquant qui s’assume

Communiqué LDHLe maire de Béziers fiche les élèves de sa commune par leurs prénoms pour identifier les musulmans. Outre l’imbécillité intrinsèque d’une telle démarche, celle-ci est bien évidemment totalement illégale, comme le maire l’a reconnu lui-même. Si Béziers est sous la coupe d’un individu sans autre perspective que d’attiser la haine et la discrimination, elle reste néanmoins assujettie aux lois de la République. C’est pourquoi la LDH engagera les procédures nécessaires contre Robert Ménard et espère que le parquet de Montpellier, la Cnil et le préfet de l’Hérault feront de même.

Paris, le 5 mai 2015

Les Social Impact bonds, innovation financière ou projet de société marchande totale ? (par le CAC)

Journée de travail et de formationcac logo

Lundi 8 juin 2015 – 9h30/17h

 

Les Social Impact bonds, innovation financière ou projet de société marchande totale ?

ICI VERSION PDF pour impression

 Bonjour,

En novembre dernier, nous avons été alertés par l’arrivée en France d’un projet de financement des besoins sociaux par des financeurs privés, sous le nom d’« Investissements à Impact Social » (IIS) avec comme cœur du projet les « Social Impact Bonds » (SIB). Depuis lors, une multitude de messages prépare insensiblement la société toute entière à adopter sans méfiance les « SIB », vantant la nécessité « d’innovations financières », les soi-disant « opportunités de financement que représentent les investissements sociaux », « la nécessité d’améliorer la gouvernance des associations face aux exigences des financeurs », sans expliquer réellement le contenu de ces expressions.

Aussi, le CAC et ATTAC ont décidé d’unir leurs efforts pour montrer que ce projet constitue une solution ruineuse pour les finances publiques (comme l’ont été les partenariats public-privé) et asservissante pour les projets associatifs. Il est en effet nécessaire d’alerter largement les citoyens et les associations sur le contenu des mesures envisagées et de demander au gouvernement d’y renoncer.faujour-0019-0066-m

Afin de préparer une campagne d’action commune, une journée de travail et de formation est organisée :

Lundi 8 juin 2015 de 9h30 à 17h

à l’AGECA, 177 rue de Charonne 75011 Paris (métro Charonne ou Alexandre Dumas)

Vous trouverez ci-dessous le programme de cette journée.

  • Merci de nous confirmer votre participation sur ce lien d’inscription (cliquez), ou d’y signaler votre souhait de participer à la suite de ce travail commun (même sans participer à cette journée).

Si d’autres organisations souhaitent être partenaires de la démarche, elles sont évidemment les bienvenues.

Solidairement,

Jean-Claude Boual pour le CAC                                                               Elen Riot pour ATTAC

 

  1. : à midi, un pique-nique « auberge espagnole » est prévu avec mise en commun de ce que chacun apportera.

 

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Programme de la journée de formation et de travail du 8 juin :

Les Social Impact Bonds, innovation financière ou projet de société marchande totale ?

Objectifs

Cette journée, co-organisée par le Collectif des Associations Citoyennes et ATTAC, poursuit quatre objectifs :

– partager beaucoup plus largement l’information relative au projet d’investissement à impact social et aux « Social Impact Bond » (SIB ou obligations à impact social en français) afin que les militants puissent eux-mêmes rediffuser l’information ;

– croiser les analyses du CAC avec celles d’ATTAC et d’autres mouvements ;

– expliciter en quoi ce projet est porteur d’un choix de société au niveau mondial ;

– préparer une campagne d’action commune pour alerter l’opinion et les organisations sur le sens et la portée de ce projet.

Déroulement

09h 30 Conférence gesticulée : extrait de la conférence gesticulée sur l’Economie Sociale et Solitaire d’Iréna Havlicek

10h 00 Introduction globale : historique et évolution du projet par Jean-Claude Boual et Elen Riot

10h 45 Ateliers :

Explication du mécanisme des SIB et réflexion sur les conséquences pour les finances publiques et pour les associations (celles qui seront amenées à souscrire de tels contrats et celles qui ne le feront pas) ;

Partenariats public-privé et stratégie des banques. En quoi les « Social Impact Bond » comme les « développement impact bonds », sont dans la logique des partenariats public-privé et constituent un élément important de la stratégie des banques et des investisseurs au niveau national et international ?

SIB et loi ESS : quels changements apporte la loi ESS ? Comment les SIB prennent place parmi les outils financiers mis en place par la loi ESS. La loi ESS a-t-elle été récupérée ? Quelles propositions alternatives ?

Un choix de société ? Quels choix de société apparaissent à travers l’analyse des textes fondateurs du projet et de la rhétorique développée par ses promoteurs, quelle conception alternative leur opposer à partir des pratiques associatives citoyennes ?

12h 30 Repas (pique-nique auberge espagnole)

13h 45 Compte rendu des ateliers

14h 30 Table ronde d’introduction au débat : comment agir ensemble pour amplifier un mouvement d’opposition à ce projet ? Quels liens à faire avec TAFTA, CETA, etc. ? Quelles propositions alternatives ?

15h 30 Débat général

16h 15 Programme de travail et appel aux volontaires pour élargir le groupe de travail et poursuivre l’analyse, la veille, l’information, répondre aux demandes d’intervention en régions et lancer une campagne médiatique.

16h 30 Conclusions et fin des travaux

 

Collectif des Associations Citoyennes

108, rue Saint-Maur 75011 Paris – contact@associations-citoyennes.net

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