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Respect des libertés ouvrières et syndicales chez Toyota, un combat qui nous concerne tous!

Appel de la CGT :

Pour le respect des libertés ouvrières et syndicales chez Toyota-France

Blog de protestation contre la répression à Toyota :

http://stoprepressiontoyota.blogspot.fr/

vous y trouverez toutes les pièces du dossier

La CGT, avec ses organisations professionnelles et interprofessionnelles, lance un appel à toutes le forces syndicales, à toutes les organisations et personnalités attachées aux libertés ouvrières, syndicales et démocratiques, afin de se mobiliser pour exiger la fin des agressions contre les droits, commises par les dirigeants de Toyota-France dans leur usine d’Onnaing-Nord.

Dans un véritable délire antisyndical, les dirigeants de Toyota-France ont entrepris des procédures, plus folles les unes que les autres, en vue de décapiter le syndicat CGT de Toyota France.

Après avoir instauré un climat répressif généralisé dans son usine Toyota d’Onnaing, qui regroupe plus de 3 000 salariés et qui fabrique les

Toyota–Yaris pour toute l’Europe et au-delà, la direction de cette multinationale a décidé de s’en prendre à l’existence même de syndicats en entreprenant le licenciement, en violation de tous les droits existants, des responsables du syndicat CGT.

Fabien Thiémé (Maire PCF de Marly), Edith Weisshaupt (CGT Toyota), Eric Pecqueur (CGT Toyota)

Fabien Thiémé (Maire PCF de Marly), Edith Weisshaupt (CGT Toyota), Eric Pecqueur (CGT Toyota)

Edith Weisshaupt, une des responsables du syndicat CGT se trouve ainsi sous le coup d’une deuxième procédure de licenciement à venir alors que la première tentative de la licencier a lamentablement échoué et n’est même pas terminée. La direction Toyota avait monté une provocation, en tentant de réunir de faux témoignages sous la pression, pour accuser cette militante intègre, appréciée de ses camarades de travail, de faits fantaisistes, vieux de plusieurs mois. Il a été tellement aisé de démonter cette machination, qui est apparue comme telle y compris au sein de l’entreprise, malgré la mobilisation forcenée de la direction, que celle-ci s’est sentie obligée de renoncer à sa demande de licenciement pour faute. Mais elle a infligé, par dépit, une mise à pied de cinq jours à cette militante. Quelques jours plus tard, la direction Toyota prenait une deuxième sanction à l’égard de cette militante, pour le même motif : une mutation disciplinaire. La direction Toyota voudrait maintenant entreprendre une nouvelle procédure de licenciement, cette fois pour refus de mutation, même si elle sait que cette procédure est totalement illégale.

Et en même temps, la direction Toyota entreprend une procédure de licenciement contre le secrétaire de la CGT en lui reprochant le libre exercice du droit syndical, distribution de tract et exercice de son mandat dans les ateliers. Ces droits sont garantis par la constitution mais Toyota n’en a cure.

Tout cela se déroule et a été préparé par un climat de répression généralisé contre les salariés et leurs représentants. Sanctions à répétition contre des militants CGT, certes, mais aussi contre des militants d’autres syndicats. Climat de crainte et d’humiliation que la direction de Toyota tente de généraliser dans les ateliers et auprès des ouvriers et de la maitrise (voir les tracts CFE-CGC et CFDT SAGAA qui protestent contre ces atteintes à la dignité des salariés).

Cela n’est pas acceptable et il faut que cela cesse. Cette atteinte aux droits fondamentaux menace certes tous les salariés de Toyota mais au-delà tous les autres salariés. Si nous laissions faire les responsables d’une aussi grande entreprise que Toyota dans son travail d’annihilation du fait syndical, si nous la laissons instaurer un tel climat de répression envers les salariés, ce serait la porte ouverte à bien d’autres employeurs qui ne tarderaient pas à s’engouffrer dans la brèche. C’est bien pourquoi ce qui se passe chez Toyota intéresse tous les travailleurs, tous les syndicats et tous ceux qui sont attachés au respect des droits des travailleurs et aux libertés fondamentales.

C’est pourquoi la CGT exige sans délais que la direction de Toyota arrête ses agressions en cours contre Edith Weisshaupt et Eric Pecqueur, qu’elle prenne l’engagement formel de respecter les droits syndicaux et les libertés ouvrières. Mais, quoiqu’il en soit, la CGT exige des pouvoirs publics, du ministre du Travail, de la ministre de la Justice, qu’ils interviennent et entament les poursuites nécessaires afin de faire cesser ces atteintes intolérables aux droits fondamentaux des salariés, qui, faut-il le rappeler, sont des délits caractérisés, théoriquement punis de prison.

Par ailleurs la CGT en appelle à la mobilisation la plus large de toutes ses organisations, de tous ses militants, dans la région, dans l’automobile et au-delà, mais en appelle aussi à tous ceux, syndicats, organisations, salariés, à tous ceux que ces faits indignent, pour imposer à Toyota et au patronat et aux pouvoirs publics le respect des libertés syndicales et ouvrières.

La CGT vous appelle à signer l’appel suivant :

Nous sous-soussigné, organisation, personnalité ou simple salarié ou citoyen :

Exigeons la fin des agressions antisyndicales chez Toyota, l’arrêt immédiat des procédures visant les deux responsables CGT de Toyota : Edith Weisshaupt et Eric Pecqueur ; le respect des libertés ouvrières et syndicales par Toyota ; l’intervention immédiate des pouvoirs publics et la mise en route des poursuites appropriées pour faire mettre fin à cette situation inacceptable.

Nom

Qualité

Signature

Envoyer cet appel rempli par mail à cgt.toyotaonnaing@gmail.com

ou/et

Envoyer cet appel signé à UD CGT Boulevard de l’usine 59 000 Lille

ou à Région CGT Métallurgie 1 rue Mirland 59300 Valenciennes

ou à FTM CGT case 433, 263 rue de Paris 93154 Montreuil Cedex

Ces appels seront rendus publics et transmis par nos soins à la direction générale de Toyota France, au ministre du Travail, au ministère de la Justice, au directeur départemental du travail du nord.

Blog de protestation contre la répression à Toyota :

http://stoprepressiontoyota.blogspot.fr/

vous y trouverez toutes les pièces du dossier

La Redoute, tous à la manif jeudi 7 novembre 11h gare Lille Flandres

Communiqué publié sur le blog de l’UD CGT du Nord :

En assemblée générale sur le site de Wattrelos les salariés ont voté le principe d’une manifestation à Lille jeudi prochain pour protester contre le chantage au plan social pour une reprise de l’entreprise.

Le directeur de Kering (ex-PPR), l’actionnaire de La Redoute, a annoncé mardi aux syndicats qu’il envisageait environ la suppression de 700 emplois pour permettre une « meilleure reprise ».

Les repreneurs potentiels de l’enseigne de vente à distance devraient être connus aux alentours de la mi-novembre. Les noms de la foncière Altarea Cogedim et du fonds d’investissement OpCapita ont été évoqués dans la presse cette semaine. Point commun aux projets des repreneurs : « la néces­sité d’une modernisation profonde de La Redoute », selon un porte-parole du groupe cité par l’AFP.

« Le principe d’entamer des actions dès la semaine prochaine« . « Nous allons faire le maximum pour réussir l’action de jeudi prochain« , a souligné au micro Jean-Christophe Leroy, délégué CGT, lors de la deuxième AG. « On peut même inviter d’autres salariés d’autres entreprises » en difficulté, a-t-il poursuivi.

« Il faut aller au bout, nous allons répéter notre action en montant à chaque fois d’un cran« , a ajouté le syndicaliste, ovationné par les salariés présents.
« On va toucher l’image du patron (François-Henri Pinault, ndlr), qui n’est pas un patron responsable, qui est uniquement responsable de la casse de l’emploi« , a déclaré Fabrice Peeters, délégué CGT.

Si François Henri Pinault prétend que l’entreprise est obsolète,  il y a largement contribué à cette situation puisqu’il dirige la Redoute depuis 20 ans et qu’il a été incapable de prendre le virage numérique.

pinault lille

Call-Expert : la CGT contre attaque et dénonce l’attitude des responsables politiques

Call-Expert : la CGT contre attaque

Nous relayons ci dessous un article publié par le Midi Libre le dimanche  27/10/2013.
Cet article pointe notamment l’aveuglement des responsables politiques malgré les alertes des syndicalistes. Cela démontre, une fois de plus qu’il est indispensable de protéger et d’écouter  les syndicalistes, plutôt que de les poursuivre en justice !
Une question ce pose  : quelles sont les actions du Maire de Roubaix, de la Présidente de Lille Métropole et du Président de la Région suite à l’incarcération du patron qui a bénéficié de leur soutien et de subventions publiques ?
Ce sont-ils portés parties civiles ?
 Ont-ils interpellés la Société Call Expert ?
La CGT en ordre de bataille pour Call-expert.
La CGT en ordre de bataille pour Call-expert. (Photo ALEXIS BETHUNE)

Le syndicat dénonce l’incohérence des politiques sociales.

Depuis le 17 octobre dernier, Bertrand Delamarre ex-patron de l’entreprise Call-expert basée à Saint-Christol-lès-Alès, est mis en examen pour abus de biens sociaux, usage de faux et présentation de faux bilans.

Bernard Vire, du syndicat CGT, est toujours aussi remonté :

« Nous avions mis en garde tout le monde à propos des agissements de ce patron aux méthodes discutables : préfet, sous-préfet, cour régionale des comptes, Max Roustan, les députés, les conseillers généraux, les élus de l’agglo d’Alès… jusqu’au Président François Hollande. Bien entendu, personne ne nous a jamais répondu si ce n’est le préfet par un courrier incendiaire. Aujourd’hui, on voit bien qui avait raison! »

Les licenciements toujours en question

Par-delà la simple question de son honneur bafoué, la préoccupation essentielle pour le syndicat est la reconnaissance sans cause réelle et sérieuse des 105 licenciements.

William Ballez, en charge des questions juridiques à la CGT, appuie : « Quand on pense aux sommes d’argent que Delamarre a réussi à obtenir, on peut s’interroger sur le sérieux et la pertinence des décisions politiques. Les jeunes issus de l’école des Mines d’Alès représentent l’avenir. Ils ont des idées et des projets novateurs. Croyez-vous qu’on les aide ? Pas du tout. Ils s’en vont ailleurs développer leurs produits. Il faut les conserver sur le bassin. »

La CGT suit attentivement l’enquête en cours sur Amiens. De nouveaux éléments pourraient d’ailleurs étayer les suspicions qu’ont les syndicalistes à propos de malversations financières possibles.

Notre précédent article à ce sujet

Le patron de Call Expert en détention, quel avenir pour les salariés roubaisiens?

Le patron de Call Expert placé en détention provisoire

Publié le 19/10/2013 par THOMAS DIÉVART  (Le Courrier Picard)call expert

Note de l’Association Paul Eluard : nous diffusons cet article car il concerne directement l’emploi de plus de 100 salariés (sur les 200 initialement promis…) de Call Expert, société implantée dans le quartier de l’Alma-Gare à Roubaix (zone franche), avec le soutien financier des pouvoirs publics.

Bertrand Delamarre, fondateur du groupe qui possède deux centres d’appels à Abbeville, est détenu dans le cadre d’une affaire d’abus de biens sociaux.

L’année 2013 est décidément tumultueuse pour le patron de Call Expert, Bertrand Delamarre. Après la liquidation judiciaire, en juillet dernier, du centre d’appels d’Alès, dans le Gard (lire encadré), l’entrepreneur spécialiste de la relation client a été placé en détention provisoire jeudi, dans le cadre d’une affaire financière. Suite à des « révélations faites par le commissaire aux comptes », expliquait hier le procureur de la République d’Amiens, Bernard Farret, M. Delamarre a été entendu par un juge d’instruction sur commission rogatoire avant d’être mis en examen pour abus de biens sociaux, usage de faux et présentation de faux bilans. Trois autres personnes, qui travaillaient en relation avec l’entreprise, ont été mises en examen pour complicité et recel d’abus de biens sociaux. Des mouvements d’argent, qui atteindraient plusieurs centaines de milliers d’euros auraient été découverts lors de l’enquête. Les faits se seraient produits entre 2011 et 2013 et concerneraient « l’ensemble du groupe ». Autrement dit, la détention de M. Delamarre à Amiens doit peut-être plus à la domiciliation du groupe – son siège social est à Abbeville – qu’au fond de l’affaire.

callmairiePour rappel, Call Expert a été créée en 2001. La société emploie aujourd’hui près de 600 personnes dans ses deux sites abbevillois, ce qui en fait le premier employeur privé de la ville. En développement constant depuis dix ans, la société annonçait en 2012 un chiffre d’affaires prévisionnel de 23 millions d’euros. Elle dispose de centre d’appels à Roubaix, Paris, Saint-Paul (Ile de La Réunion) et aussi en Algérie et à l’Île Maurice. Elle gère les relations clients de grands groupes de divers domaines (télévision, alimentaire, tourisme , etc).
 

THOMAS DIÉVART

Le bras de fer des salariés languedociens
 
Racheté au voyagiste Last minute en 2003, le centre d’appels d’Alès (Gard) a été placé en liquidation judiciaire en juillet dernier. À la fin du printemps, un épisode musclé avait opposé la direction à une partie des 105 salariés du site, qui reprochaient notamment à leur hiérarchie de vouloir « concentrer l’activité à l’île Maurice, à un tarif de 7,90 €/heure, contre 22 à 26 € de l’heure en métropole », accusait alors Stéphanie Mallia, de la CGT.
callales

La suite…..

Le président de Call Expert, (opérateur français de centres d’appels) Bertrand Delamarre, présenté à un juge d’instruction pour infractions financières (exclusivité En-Contact)

Posted by Magazine En-Contact

Après avoir été entendu par la justice ces derniers jours et notamment le procureur d’Amiens, le président du groupe Call Expert, Bertrand Delamarre est présenté le 17 octobre à un juge d’instruction pour infractions financières selon les informations exclusives révélées par le magazine professionnel En-Contact dirigé par Manuel Jacquinet et confirmées par Bernard Farret, le procureur de la république d’Amiens.

Est ce lié à la récente liquidation judiciaire de sa filiale Call Expert Languedoc Roussillon ou à la suite d’enquête initiées depuis plusieurs mois ?

Des anciens cadres dirigeants de l’entreprise, partenaires commerciaux ont en effet été entendus dans le cadre de gardes à vues multiples au sujet de mouvements financiers concernant les différentes structures du groupe.

Le management de ce groupe qui possède 2 centres d’appels francophones de taille significative à Abbeville et à Roubaix et des centres à l’Ile Maurice a été parallèlement récemment remanié : François Boulard (Ex-Directeur Général de Transcom) vient d’en être nommé le Directeur Général depuis le 15 octobre tandis que Aline Soulat prend elle la fonction de Directeur des Ressources Humaines. Le groupe se situe dans le top 20 des prestataires français de centres d’appels avec un chiffre d’affaire annoncé en 2012 de 24 millions d’euros, et collabore avec des clients tel que SFR, Rue du Commerce, Canal Plus, Corsair. Il emploie plus de 800 personnes. La récente liquidation judiciaire de sa filiale à Alès avait donné lieu à des incidents nombreux avec les syndicats au niveau local.

Manuel Jacquinet le 17 Octobre 2013

Hem et Lille : les patrons voyous de Systant/PP et LOD’S , et toujours pas d’amnistie pour les syndicalistes!

HEM: la société Systan, mise en liquidation, change de nom et licencie!patrons voitures

Cette société effectue le contrôle qualité pour la VPC , fleurons économique de l’agglomération Roubaix-Tourcoing-Wattrelos. En 1979 elle s’appelait Distrifac. Fin 2008, elle est rachetée par Systan et compte 30 salariés. En juillet 2012, à la surprise générale,le gérant, M. Boudahout demande la mise en redressement judiciaire, avec à la clé 17 licenciements. Les grévistes de 2012 et les militants CGT sont directement visés.

En mars 2013, Systant licencie le directeur administratif, M. Talpaert, l’un des trois associés, avec M. Patrice De Roux, qui vient de créer la société  DRIJA.

En mars 2013, monsieur Boudahout trouve un repreneur pour 11 500€, la société Persys Prestations, dont le gérant est ….Monsieur Talpaert! Avec, bien sur, la même activité, mais en ne gardant que 12 salariés. Cinq cadres, 7 ouvriers.

Le staff  : gérant M. Talpaert, directeur d’exploitation M. Boudahout ! Un simple jeu de chaises musicales.

18 salariés virés, 1 million d’euros d’impayés laissés à la charge des fournisseurs et sous traitants (qui devront peut être licencier à leur tour) et des caisses sociales .

Tout cela avec la bénédiction du  Tribunal de commerce !

patrons voyousLille : LOD’S  la société qui tente de licencier un syndicaliste.

A peine réintégré après un refus de l’Inspection du Travail et après un combat âpre mené par la CGT, l’employeur re-convoque le salarié pour un entretien préalable au licenciement le 12 juillet!
Le principal reproche qui semble être fait à ce salarié, apprécié de ses collègues, c’est d’être candidat CGT aux élections professionnelles qui ont lieu le 17 juillet!

Su la métropole, comme partout en France, la répression syndicale est féroce, est l’impunité patronale scandaleuse.

La Loi d’amnistie des syndicalistes est indispensable pour réaffirmer l’autorité de l’Etat face aux patrons voyous et soutenir les salariés qui défendent leurs emplois, leurs salaires et, ce faisant, défendent la vie sociale et économique locale.