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Antenne relais Croix/Roubaix Montesqieux : un combat, un choix de société!

Un collectif se mobilise actuellement à Croix et Roubaix contre la mise en service d’une antenne relais à proximité de la crèche Montesquieux àcrèche pour tous Roubaix.

Le collectif de signataires s’appelle « Une crèche pour tous », ils ont raison de se mobiliser.

Car il s’agit d’un véritable combat pour une société qui préserve la qualité de vie de tous, l’environnement et le bien être humain avant toute autre considération.

Tout d’abord, pour éclairer notre propos, vous pouvez consultez la carte complète des antennes relais de téléphonie sur l’agglomération de Roubaix, en cliquant sur ce lien.

Que montre cette carte ?

1) les réseaux mobiles se superposent et multiplient donc par trois, et parfois quatre, les nuisances pour les citoyens.
2) les antennes sont implantées en majorité sur le toit des immeubles de logements HLM, ce qui entraîne :
        a) une nuisance accrue pour les classes populaires.
        b) des revenus complémentaires significatifs pour les organismes HLM qui pallient ainsi, en partie, au sous financement chronique du logement social dans notre pays.

Ce combat contre les antennes relais est donc un combat éminemment politique.

Ceux qui se  mobilisent contre l’implantation d’antennes relais « dans leur jardin »  comme on le voit à Croix, à Roubaix Montesqieux, à Leers, à Lys, à Wattrelos. .. ont raison de vouloir protéger leurs enfants.

Mais cette mobilisation n’a de chance d’aboutir durablement qu’en proposant des solutions pour faire différemment. Sauf à penser « mieux vaut dans le jardin du voisin que dans le miens ».

La multiplication des antennes relais est liée à l’évolution technologique (2g puis 3g puis 4g…) et à la « concurrence libre et non faussée » entre les quatre réseaux d’opérateurs.

hlm roubaix centreComme le montre la carte d’implantations, ce sont les habitants des immeubles HLM et leurs enfants qui sont les première victimes de la multiplication des antennes relais et de leurs nuisances. Ce sont aussi ces habitants qui vivent quotidiennement les contrats précaires et mal payés des prestataires de la téléphonie mobile (Call Expert, les commerçants franchisés et bien d’autres…).

Il est totalement anormal que les antennes relais soient installées sur le toit des immeubles HLM, sans concertation avec les résidents et sans une réduction significative de loyer au regard du préjudice subit.

Il est anormal que les organisme HLM doivent avoir recours aux antennes relais ou à la publicité pour boucler leurs budgets.

Supprimer les services associés à l’évolution technologique?

Presque personne n’y songe.

Pourtant des solutions simples existent.
Il est possible de diviser par trois, voire quatre par endroits, le nombre d’antennes relais et améliorer significativement les conditions de vie des résidents et les conditions de travail des salariés de la téléphonie mobile et de leurs sous-traitants : un service publique unifié de télécommunication et internet.

Le combat juste contre l’implantation exponentielle des antenne relais est indissociable du combat contre la gestion capitaliste des télécommunications dont l’objectif est le profit maximum à court terme. L’évolution technologique doit s’accompagner d’une politique de long terme centrée sur le développement humain durable, en limitant au maximum les risques pour la santé publique. Seule la puissance publique et capable de mettre en œuvre une telle politique incompatible avec la recherche immédiate de profits.

Le combat juste contre l’implantation exponentielle des antennes relais doit également prendre en compte la perte de revenus prévisible pour les organismes HLM. Il est donc indissociable du combat pour la construction et le financement correct du logement social.

Il s’agit bien d’un choix de société qui concerne l’évolution technologique, les communications, l’environnement (dont la production et la gestion de l’énergie consommée par les réseaux), la sécurité sanitaire et le logement.

  A défaut d’élargir ce combat il s’agirait  juste d’une revendication pour que l’antenne soit implantée « dans le jardin du voisin plutôt que dans le miens » ; ce serait dommage.

Traité transatlantique: PS contre Front de Gauche et écologistes

22 mai 2014 sur Médiapart |  Par Lénaïg Bredoux

À l’occasion d’un débat à l’Assemblée nationale, les socialistes ont détricoté une résolution du Front de gauche, soutenue par les écologistes, demandant la suspension des négociations sur l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les États-Unis.

Le débat en est devenu surréaliste. Jeudi, les députés ont examiné une résolution du groupe Front de gauche à l’Assemblée nationale demandant la suspension des négociations sur le projet de traité de libre-échange entre l’Union européenne et les États-Unis. Sauf que le PS a complètement dénaturé le texte, plutôt que de s’y opposer à trois jours des élections européennes.

« Le groupe Front de gauche s’est vu contraint de voter contre son propre texte. »La première phrase du chassaignecommuniqué des députés communistes et apparentés résume l’absurdité de ce qui s’est joué dans l’hémicycle jeudi après-midi. En résumé : le Front de gauche dispose chaque année d’une niche parlementaire au cours de laquelle il peut soumettre des textes au vote. Cette fois, il a choisi une résolution demandant la suspension des négociations sur l’accord de libre-échange avec les États-Unis (appelé TTIP ou TAFTA). Une position partagée par les écologistes, par une poignée d’élus de droite et par la députée FN Marion Maréchal-Le Pen.

Mais à trois jours des européennes, le PS n’a pas voulu s’opposer frontalement au texte. Il a donc choisi de multiplier les amendements pour le détricoter : exit la demande de suspension des négociations, pourtant au cœur de la résolution, ou l’exigence de retirer le mécanisme de règlement des différends, vivement contesté par les opposants au Traité (lire notre article sur le piège caché).

En commission la semaine dernière, les échanges avaient été surréalistes : la députée PS Estelle Grelier, tout sourire, avait ainsi fait adopter un « amendement dur », selon son expression, pour remplacer la suspension des négociations par « l’exercice d’une grande vigilance ». Commentaire impuissant d’André Chassaigne, député PCF en charge du texte : « Notre proposition de résolution sera un couteau sans lame qui aura perdu son manche. »

Jeudi, rebelote, dans l’hémicycle, où le PS dispose de la majorité, même si bien peu de députés ont assisté aux débats. Le Front de gauche et Europe Écologie-Les Verts (ici ou par exemple) ont bien déposé des amendements pour revenir au texte initial. En vain. La résolution se contente pour l’essentiel d’en appeler à davantage de transparence dans les négociations.

Finalement, le Front de gauche a voté contre : « Les députés socialistes ont préféré dénaturer notre texte, car ils n’assumaient pas de voter une dénonciation de la dérive libérale et atlantiste du gouvernement. » Et les écologistes ont refusé de prendre part au vote, dénonçant une « mascarade » (voir l’intervention du député EELV Jean-Louis Roumegas).

Depuis plusieurs mois, les socialistes font assaut d’ambiguïtés et multiplient les déclarations contradictoires sur le traité de libre-échange en cours de négociations. L’an dernier, les militants du PS avaient majoritairement voté pour la suspension des discussions – c’était dans le cadre de la convention Europe, sous forme d’un amendement (le n° 10), déposé par l’aile gauche du parti. Mais ces votes avaient fait l’objet d’un psychodrame incompréhensible, comme le PS en a le secret.

À l’inverse, en mai 2013, au diapason du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, les eurodéputés socialistes français avaient soutenu le mandat donné à la Commission européenne pour mener les négociations. À l’exception de trois élus de l’aile gauche Liêm Hoang-Ngoc, Françoise Castex et Isabelle Thomas qui avaient voté contre. Sauf que jeudi, à l’Assemblée, l’aile gauche du PS a fait profil bas : hormis une intervention à la tribune de la députée Nathalie Chabanne, qui s’est dite favorable à un référendum, aucun député de son courant n’a voté les amendements du Front de gauche.

image_draculaGlobalement, le PS s’est convaincu qu’un tel traité pourrait avoir des avantages pour la France, en relançant la croissance européenne, et qu’il valait mieux négocier que de s’opposer par principe.

Mais à l’approche du vote des européennes, les socialistes ont pris peur, inquiets de voir se reproduire le « syndrome du plombier polonais de 2005 », selon l’expression d’une ministre du gouvernement. En meeting, ils multiplient les critiques, jurent qu’ils seront très vigilants et soulignent que de telles négociations pourraient durer bien longtemps. Il faut « dédramatiser », insiste la secrétaire d’État au commerce extérieur Fleur Pellerin.

Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture et porte-parole du gouvernement, le dit au détour d’une conversation en listant toutes les raisons pour lesquelles un tel traité est encore bien incertain : « Aux États-Unis, Barack Obama n’a pas de majorité. D’autant moins qu’il risque de perdre les mid-terms. Par ailleurs, l’accès aux marchés publics américains est une contrepartie indispensable. Or l’État fédéral américain renvoie vers les États. Tout cela peut durer des années. »

Les chefs de file PS aux européennes se sont même fendus d’une tribune dans Le Monde pour prendre leurs distances avec les négociations en rappelant leur attachement au « juste échange ». Ils promettent également qu’ils refuseront le fameux mécanisme de règlement des différends, qui doit permettre à une entreprise privée de faire condamner un État par un tribunal de droit privé. Mais sans rappeler que la France n’a pas exigé qu’il soit exclu du mandat de négociations !

Sur le plateau de Mediapart, face à Jean-Luc Mélenchon (PG) et Emmanuelle Cosse (EELV), tous deux opposés au TTIP, le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis avait aussi lâché : « Pour l’instant, c’est non. Parce qu’on ne dit pas “oui” à quelque chose qu’on ne connaît pas. » Puis : « Ce qui nous revient (des négociations tenues secrètes, ndlr), ce n’est pas acceptable. »

Sauf qu’en février, lors d’une visite aux États-Unis, François Hollande avait dit tout le contraire : « Aller vite n’est pas un problème, c’est une solution. Nous avons tout à gagner à aller vite. Sinon, nous savons bien qu’il y aura une accumulation de peurs, de menaces, de crispations. »

Traité de libre échange UE/USA un débat le 12 mai 2014 à 18h30 à Roubaix, pour informer les citoyens

ATTAC

Collectif contre l’Austérité Roubaix-Tourcoing de Roubaix

CE PROJET DE L’EUROPE

LE GRAND MARCHÉ

TRANSATLANTIQUE

EST TROP DANGEREUX !

Accepteriez-vous …

que nos marchés soient envahis par des produits à base d’ OGM, des viandes aux hormones, des poulets traités au chlore, des graines OGM imposées par la société Monsanto ?

que la Sécu, les régimes de retraite, les régimes complémentaires soient mis en grave difficulté ou démantelés par des compagnies d’assurances privées, sous prétexte de concurrence déloyale ?

que le Droit du Travail soit détruit au profit des employeurs ?

que tous les services publics : l’Éducation Nationale (écoles, collèges, lycées, universités), la Santé (hôpitaux), les transports, l’énergie, l’eau soient privatisés, soumis au profit ?

que l’État, votre région, votre ville soient attaqués par une société multinationale et doivent régler de très lourdes amendes (payables par les contribuables !), parce qu’une décision politique en faveur de la population aurait nui aux profits de cette société ? Cela se passe déjà en Amérique du Nord avec le Traité ALENA.

que l’on exploite les gaz de schiste ou de couche par fracturation hydraulique, ce qui entraîne déjà aux États-Unis de graves pollutions et l’empoisonnement de l’eau potable ?

VOUS N’Y CROYEZ PAS ? VENEZ VOUS INFORMER …

Conférence-Débat

avec Frédéric VIALE, d’Attac-France

auteur de « L’HORREUR EUROPÉENNE »

Foyer Belfort

67 boulevard de Belfort, Roubaix

Lundi 12 mai 18h30.

Depuis juillet 2013  l’accord de libre-échange TAFTA* est négocié dans le plus grand secret, en dehors de toute démocratie, par des représentants NON élus de l’Union Européenne et des États-Unis. Les sociétés multinationales et les lobbies financiers ont seuls un accès direct aux négociations et cherchent à accroître leurs profits. Le mandat de la Commission Européenne comprend le projet d’imposer

« l’élimination, la réduction ou la prévention des politiques nationales superflues ».

De plus, il est fortement envisagé de créer un tribunal privé de règlement des différends entre États et entreprises, en accordant aux entreprises le droit de porter plainte contre les États pour exiger des dommages et intérêts jusqu’à des centaines de millions de dollars ou d’euros quand une politique nationale fera obstacle à leurs profits !

C’est une remise en cause flagrante de la souveraineté des peuples à décider ses propres lois et ses normes sanitaires.

*TAFTA = Trans-Atlantic Free Trade Agreement (ou Grand Marché Transatlantique GMT)

Les bonnes raisons de STOPPER ce TAFTA :

Sécurité alimentaire

Environnement

Emploi

Santé et Retraites

Qualité de l’Eau. Énergie

Liberté et vie privée

Services publics

Culture et production artistique

Enseignement et Éducation Nationale.

GMT ou TAFTA = VRAI DANGER PUBLIC

L’UNION EUROPÉENNE NOUS TRAHIT !

REFUSONS CE MARCHÉ TRANSATLANTIQUE !

CONTACTS : 06 31 57 41 97 – 03 20 82 98 42 – attacrxtg@orange.fr

Partenaires : Attac – Front de Gauche (PCF-PG-Ensemble) – N.P.A. – MPEP – Solidaires

A Lens et à Roubaix deux lycées au coeur de la transition écologique

Quand la puissance publique et ses agents s’engagent concrètement, à Lens et à Roubaix :

Accord transatlantique : le deal du siècle pour un libre dumping , un débat des Amis du Diplo le 16 octobre

Les Amis du Monde diplomatique vous invitent :

Mercredi 16 octobre à 20h30,

à la MRES salle du rez-de-chaussée

pour une rencontre sur le thème :

« Accord de libre-échange transatlantique :

le deal du siècle pour un libre dumping« .

avec Jean Gadrey

En partenariat avec ATTAC

obama trans« Les gouvernements européens – dont le nôtre, donc, – sont en train d’élaborer un accord dit de Partenariat Transatlantique pour le Commerce et l’Investissement (PTCI), qui constituerait une étape supplémentaire dans la dérégulation des échanges entre États-Unis et l’Union Européenne.

Ceci entraînerait un déchaînement de la concurrence entre UE et Etats-Unis, mais au profit de qui ?

Il semble que le but poursuivi aille dans le sens de l’affaiblissement de toutes les normes qui, notamment en Europe, contraignent encore un peu les multinationales, sur les plans social et écologique : les normes sont, en effet, souvent nettement plus faibles aux Etats-Unis qu’en Europe (en matière de droit du travail, de qualité des produits et des services, d’autorisation des aides publiques – interdites par le traité de Lisbonne – et en matière écologique : refus du protocole de Kyoto, des conventions sur la biodiversité, autorisation des gaz de schistes aux E.-U., etc.).gue_0

Faut-il entériner ce Traité ou essayer de le contrer avec la même énergie que nous l’avons fait pour le TCE ? »

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