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6 février 2014 manifestation à Lille : salaires, emplois, conditons de travail, protection sociale, services publics

LE 6 FEVRIER 2014, JOURNEE NATIONALE INTERPROFESSIONNELLE DE MOBILISATION:

TOUTES LES RAISONS DE REVENDIQUER

 

72 milliards de déficits publics en 2013… mais, 80 milliards d’évasion fiscale par an ! 200 milliards de cadeaux faits aux entreprises et aux actionnaires… (source: rapport de la Cour des comptes). Comme si cela ne suffisait pas, le MEDEF réuni à Marcq-en-Barœul le 13 janvier dernier, exige 100 milliards supplémentaires pour l’hypothétique création d’un million d’emplois : 100.000 euros pour 1 emploi créé, le jackpot absolu !

La campagne sur le « coût du travail » orchestrée par le Medef ne vise qu’à culpabiliser les salariés et à permettre à une minorité crised’accaparer les richesses produites par le travail. En 2012, un salarié donne 16,5 jours de son travail pour le seul dividende net des actionnaires… au lieu de 6,4 jours en 1981 !

Pour la CGT, les richesses créées par le travail doivent prioritairement servir à la réponse aux besoins sociaux, à la création d’emplois de qualité, à la revalorisation du SMIC, à la hausse des salaires pour vivre mieux et permettre une relance de la consommation des ménages et de la croissance.

En ouvrant le débat sur le « coût du capital » pour répartir autrement la richesse produite, la CGT veut rétablir la vérité. Elle veut démontrer que ce qui coûte ce n’est pas le travail, c’est le capital.

C’est pourquoi la CGT propose, dans l’unité la plus large, de porter ensemble nos exigences en matière de salaires, d’emplois, de conditions de travail, de protection sociale, de service public, le 6 février 2014.

Le matin, des actions ciblées sont proposées dans les territoires pour converger l’après-midi à la manifestation régionale à Lille – départ  14h30 Porte de Paris. Des prises de parole sont prévues durant le parcours, devant le Conseil régional, à Euralille et devant la Chambre de Commerce.

Gattaz, le premier ministre de Hollande ? Communiqué de presse de la CGT 59/62

hollande couche

L’inflexion donnée par le chef de l’Etat lors de sa conférence de presse du 14 janvier est lourde de conséquences.

Faisant écho au MEDEF qui réclame 100 milliards pour l’hypothétique création d’un million d’emplois – excusez du peu, cela ferait un jackpot de 100.000 euros par emploi ! – François HOLLANDE décrète que pour plus d’embauches, il faut à la fois réduire les contributions des entreprises et les normes qui fixent les exigences de la société vis-à-vis des entreprises.

Le président de la République installe un « observatoire des contreparties », sans en préciser le périmètre, la composition et les critères. Et il confie la conduite d’un « conseil de simplification » à un parlementaire et un patron. Il distribue d’abord l’argent au patronat, et renvoie à un horizon incertain la fixation de la conditionnalité. C’est ce qu’il appelle un « pacte de responsabilité » !

Serions-nous entrés dans une nouvelle République, la « République du MEDEF » ? La présence du préfet de région lors du lancement de la campagne nationale du MEDEF le 13 janvier dernier à Marcq-en-Baroeul le laisserait à croire…

Certes l’Entreprise est d’une grande importance, et fait partie du cœur de nos préoccupations. Mais encore faudrait-il s’accorder sur ce que recouvre la notion d’Entreprise. Elle ne peut se résumer à l’employeur, à ses propriétaires et uniquement, ou prioritairement, à leurs intérêts. L’entreprise c’est aussi une communauté de femmes et d’hommes qui travaillent, des salariés, avec leurs besoins, leurs attentes. L’Entreprise bénéficie également de services publics et d’infrastructures publiques sans lesquels elle ne pourrait pas être créée, vivre et se développer. Il est donc normal qu’elle participe financièrement à l’entretien de la Puissance publique. Par ailleurs, les commandes publiques concourent pour une part très importante à l’activité de l’Entreprise privée…

La CGT met en garde devant la tentation du discours ambiant consistant à tout céder aux employeurs, de tout axer sur l’Entreprise. Dans le contexte où le Président de la République assume le choix d’une politique libérale tournant le dos aux salariés, il nous semble opportun de rappeler que les politiques publiques doivent être définies et menées à partir de l’ensemble des besoins de la population régionale. Ainsi la culture, la santé, l’éducation, les transports, l’aménagement du territoire régional, doivent être tout autant au cœur des préoccupations des pouvoirs publics nationaux et régionaux, et sans pour autant passer par le prisme unique de l’Entreprise.

Pour un droit de reprise des entreprises par les salariés dans la Loi sur l’Economie Sociale et Solidaire

Nous publions ci dessous une initiative diffusée par le collectif Agir Pour une Économie Équitable (AP2E), visant a réintégrer dans le Projet de Loi sur l’Économie Sociale et Solidaire, actuellement en discussion au parlement, le droit de préemption des salariés en cas de cession des entreprises.

Sur un sujet proche vous pouvez également lire (en cliquant sur ce lien) la proposition de Loi déposée par  trois députés PCF-Front de Gauche, dont Jean-Jacques Candelier, député du Nord, visant à instaurer un droit de veto pour les institutions représentatives du personnel.

Chers amis et connaissances
j’ai été salarié dans la vie associative qui est un élément de poids  dans la vie quotidienne de tous et au coté des mutuelles et des  coopératives, un élément important de l’Economie Sociale et Solidaire.
C’est donc avec conviction que je soutiens le Projet de Loi sur  l’Economie Sociale et Solidaire présenté le 24 Juillet 2013 au Conseil des Ministre par Benoit HAMON.  C’est en effet une belle avancée qui consolide notre secteur et encourage tous les acteurs de l’ESS à continuer à construire ce modèle économique où l’humain est au cœur des préoccupations.
Mais dans le tortueux chemin que parcourt un projet de loi dans les différents cabinets ministériels en particulier ceux de Sapin (travail) et Moscovici (finances) assiégés par les lobbies patronaux, le projet de Loi HAMON a été vidé du droit à la reprise pour les salariés lors de la vente d’une entreprise.
Le MEDEF, la CGPME et l’UPA trouvent insupportable la contrainte pour les entrepreneurs d’informer leurs personnels!!! Ils ont fustigé dans Le Figaro une mesure « inapplicable », « complexe », un « frein » pour la cession d’entreprise. Pire encore, ce serait « une contrainte supplémentaire sur le dos des entreprises, qui nuit à la liberté et à la motivation des  entrepreneurs et dégrade l’attractivité du terreau France », pour Pierre Gattaz, le nouveau président du Medef.

Il faut aider Benoit HAMON, les députés, et sénateurs à établir dans le texte un droit de préemption.

C’est pourquoi j’ai mis en ligne une pétition à:
https://secure.avaaz.org/fr/petition/Nous_pouvons_sauver_des_entreprises_de_la_fermeture_Nous_pouvons_sauver_des_emplois_1/sign/

Vous pouvez la signer et la faire signer si nous sommes plus de 10 000  ça aidera à améliorer le texte!

J’ai aussi participé avec une centaine de personnes de tous bords politiques et professionnels à un atelier AP2E de co-construction d’un
projet de proposition de loi pour un droit de préemption (voire ci dessous).

Bonne signature et plus,  amitiés
Gilles REMIGNARD

ESS AP2E Projet de proposition de loi pour un droit de préemption

ESS AP2E Projet de proposition de loi pour un droit de préemption2