Archives mensuelles : mars 2021

La Commune de Paris de 1871, un moment important de l’histoire de France et de l’Humanité

La Commune de Paris de 1871 est un moment important de l’histoire de France et de l’histoire de l’Humanité.

Nous nous réjouissons de voir qu’une initiative est organisée à la Colonne Aux Baisers ce jour à 16 h 30, rappelant celle réussie par notre association Les Amis d’Eluard et l’association Espace Marx en 2013. Roger Martelli, président des Amis de la Commune de Paris, y pris la parole avant de faire une conférence.

Monsieur Laurent Dupond, dirigeant de la France Insoumise, s’est permis des propos publics mettant violemment et ignominieusement en cause notre ami Bruno Gaudichon, directeur-conservateur du musée La Piscine, grâce auquel cette œuvre fut installée près de la médiathèque de notre ville. D’aucune façon, nous voudrions que notre présence cautionne les attaques dont Bruno est l’objet, reprenant la campagne dont il fut victime en 2009. A cette époque, il fut accusé de véhiculer les idées antisémites et pro-allemandes de Vichy.

Nous nous félicitons que la secrétaire de la section communiste de Roubaix ait demandé  solennellement à Monsieur Jean-Marie Duriez, qui interviendra lors de cette réunion, de dénoncer de tels propos et de tels comportements.

Nous ajoutons qu’il eut été bien que cette initiative soit pilotée par notre ami et camarade William Langlois, membre de l’association Les Amis de la Commune de Paris. 

La Commune n’est pas morte, Eugène Pottier 1885

On l’a tuée à coup de chassepot
A coups de mitrailleuse
Et roulé avec son drapeau
Dans la terre argileuse
Et la tourbe des bourreaux gras
Se croyait la plus forte.

Refrain

Tout ça n’empêche pas, Nicolas,
Qu’la commune n’est pas morte!
Tout ça n’empêche pas, Nicolas,
Qu’la commune n’est pas morte!

Comme faucheurs rasant un pré
Comme on abat des pommes,
Les Versaillais ont massacré
Pour le moins cent mille hommes
Et les cent mille assassinats
Voyez c’que ça rapporte.

On a bien fusillé Varlin
Flourens, Duval, Millière,
Ferré, Rigault, Tony Moilin,
Gavé le cimetière.
On croyait lui couper les bras
Et lui vider l’aorte.

Il on fait acte de bandits,
Comptant sur le silence!
Achevé les blessés dans leurs lits,
Dans leurs lits d’ambulance,
Et le sang inondant les draps
Ruisselait sous la porte.

Les journalistes policiers
Marchands de calomnies
Ont répandu sur nos charniers
Leurs flots d’ignominie.
Les Maximes Du Camp, les Dumas
Ont vomi leurs eaux-fortes.

C’est la hache de Damoclès
Qui plane sur leurs têtes
A l’enterrement de Vallès
Ils étaient tous bêtes
L’fait est qu’on était in fier tas
A lui servir d’escorte!

Bref tous ça prouve aux combattants
Que Marianne a la peau brune
Du chien au ventre, et qu’il est temps
De crier  » Vive la Commune »
Et ça prouve à tous les Judas
Qu’si ça marche de la sorte:

Dernier refrain:

Ils sentiront dans peu, nom de Dieu !
Qu’la commune n’est pas morte !
Ils sentiront dans peu, nom de Dieu !
Qu’la commune n’est pas morte !