La Commune de Paris de 1871, un moment important de l’histoire de France et de l’Humanité

La Commune de Paris de 1871 est un moment important de l’histoire de France et de l’histoire de l’Humanité.

Nous nous réjouissons de voir qu’une initiative est organisée à la Colonne Aux Baisers ce jour à 16 h 30, rappelant celle réussie par notre association Les Amis d’Eluard et l’association Espace Marx en 2013. Roger Martelli, président des Amis de la Commune de Paris, y pris la parole avant de faire une conférence.

Monsieur Laurent Dupond, dirigeant de la France Insoumise, s’est permis des propos publics mettant violemment et ignominieusement en cause notre ami Bruno Gaudichon, directeur-conservateur du musée La Piscine, grâce auquel cette œuvre fut installée près de la médiathèque de notre ville. D’aucune façon, nous voudrions que notre présence cautionne les attaques dont Bruno est l’objet, reprenant la campagne dont il fut victime en 2009. A cette époque, il fut accusé de véhiculer les idées antisémites et pro-allemandes de Vichy.

Nous nous félicitons que la secrétaire de la section communiste de Roubaix ait demandé  solennellement à Monsieur Jean-Marie Duriez, qui interviendra lors de cette réunion, de dénoncer de tels propos et de tels comportements.

Nous ajoutons qu’il eut été bien que cette initiative soit pilotée par notre ami et camarade William Langlois, membre de l’association Les Amis de la Commune de Paris. 

La Commune n’est pas morte, Eugène Pottier 1885

On l’a tuée à coup de chassepot
A coups de mitrailleuse
Et roulé avec son drapeau
Dans la terre argileuse
Et la tourbe des bourreaux gras
Se croyait la plus forte.

Refrain

Tout ça n’empêche pas, Nicolas,
Qu’la commune n’est pas morte!
Tout ça n’empêche pas, Nicolas,
Qu’la commune n’est pas morte!

Comme faucheurs rasant un pré
Comme on abat des pommes,
Les Versaillais ont massacré
Pour le moins cent mille hommes
Et les cent mille assassinats
Voyez c’que ça rapporte.

On a bien fusillé Varlin
Flourens, Duval, Millière,
Ferré, Rigault, Tony Moilin,
Gavé le cimetière.
On croyait lui couper les bras
Et lui vider l’aorte.

Il on fait acte de bandits,
Comptant sur le silence!
Achevé les blessés dans leurs lits,
Dans leurs lits d’ambulance,
Et le sang inondant les draps
Ruisselait sous la porte.

Les journalistes policiers
Marchands de calomnies
Ont répandu sur nos charniers
Leurs flots d’ignominie.
Les Maximes Du Camp, les Dumas
Ont vomi leurs eaux-fortes.

C’est la hache de Damoclès
Qui plane sur leurs têtes
A l’enterrement de Vallès
Ils étaient tous bêtes
L’fait est qu’on était in fier tas
A lui servir d’escorte!

Bref tous ça prouve aux combattants
Que Marianne a la peau brune
Du chien au ventre, et qu’il est temps
De crier  » Vive la Commune »
Et ça prouve à tous les Judas
Qu’si ça marche de la sorte:

Dernier refrain:

Ils sentiront dans peu, nom de Dieu !
Qu’la commune n’est pas morte !
Ils sentiront dans peu, nom de Dieu !
Qu’la commune n’est pas morte !

Rassembler : une question vitale !

101 Maires ont signé un courrier commun au président Macron, exigeant que 1 % des 100 milliards prévus pour juguler la crise économique et sociale soit affecté aux villes les plus pauvres et aux quartiers populaires. Ce texte a été signé par les maires issus des Républicains, d’autres soutenus par En Marche aux élections municipales, d’autres encore appartenant au P.S. et au mouvement écologiste, enfin par de nombreux maires communistes.

Cet ensemble n’est pas hétéroclite, il atteste qu’un nombre de plus en plus important d’élus met en cause les discours dominants qui qualifient la situation des quartiers populaires de difficultés et d’une façon ou d’une autre les stigmatisent. A Roubaix, Guillaume Delbart a signé ce courrier et nous nous en félicitions.

Certes, nous n’avons pas l’illusion de croire que cette lettre résout tout. Elle dénote une prise de conscience de plus en plus forte qu’une part de nos concitoyens est victime de discrimination : discrimination liée à l’argent, discrimination liée aux origines – certains diraient au faciès – discrimination liée au genre, discrimination liée aux handicaps. Beaucoup de nos concitoyens vivent à la fois plusieurs d’entre elles. Cette analyse était au cœur du programme de la liste que nous avons soutenu « Uni.e.s pour Roubaix ».

Soyons actifs et vigilants pour faire en sorte que cet appel ne sombre pas dans les méandres des parlottes ou des pseudos résolutions poudre aux yeux. La présence d’élus de terrains, entre autres les maires communistes, est pour nous une première garantie. L’intervention des associations et des gens des quartiers doit connaître une seconde.

Pour l’association Les Ami.e.s de Paul Eluard, Jean-Paul Desnoyelles, administrateur.

Ni haine, ni peurs, ni repli sur soi : Liberté, Égalité, Fraternité, Laïcité,

Les attentats qui ont été perpétrés en France ces dernières semaines et en particulier les crimes barbares de Conflans-Sainte-Honorine et de Nice ne sont pas dus à l’action du diable.

Ils sont le fait d’individu.e.s qui utilisent les religions pour mettre en place une politique d’extrême droite et fasciste… Ceci n’est pas nouveau ; durant le XXe siècle, ces méthodes, ces politiques ont favorisé barbaries et génocides.

Quels sont leurs buts ?

Maintenir des sociétés patriarcales, assujettir les femmes, ne leur donner qu’un rôle mineur et réduire au minimum leur liberté, discriminer les plus fragiles, les « pauvres » ou les personnes victimes d’un handicap, mettre en cause la démocratie et laisser croire qu’il existe des lois dogmatiques ou métaphysiques supérieures à celles conçues par la société.

Dès le XVIIIe siècle et même avant, en particulier dans notre pays, des peuples ont élaboré un projet au centre duquel était la liberté, l’égalité, la fraternité et la laïcité. La philosophie qui a nourri ce projet a surmonté les lois d’exception prônées durant les guerres, les mesures discriminatoires décidées en 1940, les décrets réduisant les libertés, pour contrecarrer en vain les luttes d’émancipation.

Ce sont ces valeurs, Liberté, Égalité, Fraternité, Laïcité, que nous devons faire vivre en refusant les appels à la haine, aux peurs, au repli sur soi et aux guerres. 

Pierre Outteryck

Président de l’association les Amis de Paul Éluard, Roubaix

Nous les Hauts-de-France !

Des cités populaires aux grands ports du Nord, du cœur des métropoles aux territoires frontaliers, de la Baie de Somme aux plaines agricoles et au bassin minier, des bords de l’Escaut, à ceux de l’Aisne et de l’Oise, nous sommes fiers de notre région, les Hauts-de-France, de son histoire plurielle, souvent meurtrie, et de sa culture singulière, toujours chaleureuse.

Nous appelons à l’unité de projet et d’action pour changer son avenir qui s’assombrit.

Il n’est de richesse que de femmes et d’hommes. Pourtant notre région est frappée d’une crise de vitalité : elle se vide et se dépeuple. Alors qu’elle comptait plus de 6 millions d’habitants en 2015, les Hauts-de-France sont désormais en voie de rétrécissement avec une population totale qui est passée sous les 6 millions d’habitants et qui perd, cette année, sa troisième place au niveau national en termes démographiques. Les territoires ruraux sont les premiers touchés. La faute à une politique régionale qui a négligé l’attractivité économique, environnementale et culturelle et a laissé partir nos talents.

Notre région est en mauvaise santé. Elle est malade de la pollution de l’air, des sols et des sous-sols. Naître dans les Hauts-de-France c’est, aujourd’hui, avoir l’espérance de vie la plus faible de tout l’Hexagone. En rupture avec les majorités précédentes, aucune politique de santé d’envergure n’a été mise en place durant cinq ans à l’échelle régionale pour lutter contre cette mortalité précoce. La prévention est faible, les déserts médicaux s’étendent, les maternités ferment, les hôpitaux sont saturés et la région regarde ailleurs. 

Notre région continue de souffrir, plus que d’autres, d’un chômage massif et de taux records de précarité et de pauvreté, dévastateurs pour la cohésion sociale. Dans ce domaine le Président de Région semble faire mais en réalité fait semblant. La politique de la région en matière d’emploi est une gabegie financière et un échec économique. Gabegie financière car la région a dupliqué, sans aucune coordination et sans résultat probant, le service public national de l’emploi en créant un avatar régional de Pôle emploi. Proch’emploi c’est Pôle emploi en moins : pas d’accompagnement des demandeurs d’emploi, une simple mise en relation et un nombre de retours à l’emploi au niveau régional artificiellement gonflé par des entrées nombreuses en contrats d’apprentissage courts et donc peu professionnalisants. La région ferait mieux de promouvoir des solutions innovantes comme, par exemple, un outil bancaire public régional finançant des projets utiles créateurs d’emplois, à partir de critères écologiques et sociaux forts. Dans le même temps, la formation initiale a été délaissée avec notamment un sous-investissement de la région dans les lycées.

Notre région a aussi été privée d’ambition écologique alors même que les Hauts-de-France devraient être l’avant-poste d’une écologie sociale exigeante et populaire. Exigeante car la reconstruction écologique du pays implique de mettre la région au travail pour assurer la bascule dans un monde sans carbone. Populaire car l’écologie du quotidien c’est celle qui libère les habitants de la région des embouteillages sur leur trajet domicile-travail en leur offrant des solutions de transport en commun publiques, riches et diversifiées et en réduisant drastiquement le nombre de camions sur les routes par le ferroutage et le transport fluvial. C’est aussi celle qui permet de faire baisser la facture de chauffage par la rénovation thermique des logements et qui assure à tous une alimentation saine et de qualité. C’est enfin celle qui encourage le « vivre et travailler au pays » par le recours au télétravail, négocié avec les salariés, en assurant le financement de la construction d’espaces de travail partagés publics à proximité du lieu de résidence.

Nous, élus, citoyens volontaires, femmes et hommes libres, nous refusons que notre région continue de s’effacer et soit prisonnière de dogmes libéraux et d’un modèle de pensée, de gouvernance et de gestion périmés. Nous voulons redevenir la locomotive du pays, une région exemplaire pour son excellence sociale, environnementale, culturelle, numérique. Une région qui mise sur ses atouts et notamment son industrie mise en action pour accompagner les transitions à venir.

Nos priorités sont claires. Il s’agit de surmonter la crise sanitaire, économique et sociale issue de l’épidémie de la COVID-19, d’éviter la catastrophe climatique et d’empêcher le grand bond en arrière démocratique que constituerait la conquête de notre région par le Rassemblement national.

Pour ce faire, nous nous engageons dans la création d’un mouvement citoyen, de la gauche et de l’écologie, unitaire, qui portera les espoirs d’une reconstruction environnementale et sociale aux élections régionales de 2021 et permettra le dépassement des rivalités de personnes.

Nous les Hauts-de-France ! sera le lieu de l’enthousiasme collectif, du travail civique, du débat et de l’action pour l’avenir de notre Région et de ses habitants.

Rejoignez-nous !

Thierry AURY (PCF, 60), Eric BOCQUET (PCF, 59), Jean-Louis BRICOUT (PS, 02), Thierry BROCHOT (EELV, 60), Rémi CARDON (PS, 80), Dominique CLINCKEMAILLIE (EELV, 60), Damien CARÊME (EELV, 59), Delphine DAMIS-FRICOURT (Generation.s, 80), Marie-Laure DARRIGADE (LFI, 60), Yves DAUDIGNY (PS, 02), Karima DELLI (EELV, 59), Antoine DETOURNE (Generation.s, 62), Vincent DHELIN (EELV, 59), Jean Bruno GORNY (citoyen engagé à Hénin-Beaumont, 62), Frédéric FAUVET (militant associatif, 80), Martine FILLEUL (PS, 59), Brigitte FOURNIÉ-TURQUIN (EELV, 02), Aurélien GACK (LFI, 62), Aurélien GALL (PCF, 02), Michelle GREAUME (PCF, 59), Jacky HÉNIN (PCF, 80), Thomas HENNEQUIN (PS, 02), Patrick KANNER (PS, 59), Benjamin LUCAS (Generation.s, 80), Roxane LUNDY (Generation.s, 60), Christian MANABLE (PS, 80), Bastien MARGUERITE (PS, 62), Alain MOREAU (Responsable associatif, 02), Alexandre OUIZILLE (PS, 60), Fabien ROUSSEL (PCF, 59), Laurence ROSSIGNOL (PS, 60), Émilie THÉROUIN (EELV, 80), Marine TONDELIER (EELV, 62), Karine TROTTEIN (PCF, 59),  François VEILLERETTE (militant écologiste, 60), Sarah ZEROUALI (citoyenne engagée dans une association étudiante d’accès aux droits, 59). 

Gérard AUGER (Conseiller départemental de Meru), Sandrine BACONNAIS (Maire de Vandelicourt), Tarek BAIS (Élu d’Amiens), Faustine BALMELLE (Élue municipale de Lille Génération.s 59), Fabien BAREGE (Maire de Porquéricourt), Gregory BARTHOLOMEUS (Maire de Fort-Mardyck), Charles BEAUCHAMP (Président du groupe communiste au Conseil départemental du Nord), Catherine BENEDINI (Maire d’Ailly sur Somme), Jeremy BERJON (avocat, 60), Martial BEYAERT (Maire de Grande-Synthe), Jean-Pierre BOSINO (Maire de Montataire), Pierre Étienne BOUCHET (Élu à Chantilly), Chantal BOYENVAL (Trésorière PCF Thourotte), Jean-Claude BUISINE (ancien député de la Somme), Victor BURETTE (Élu à Villeneuve d’ascq), Alexis DEBUISSON (conseiller municipal d’Armentières 59), Didier CARDON (Vice-président honoraire de la région Picardie), Pierre CATEZ (citoyen engagé à Ardres), Mehdi CHALAH (Élu à Roubaix, Président du groupe d’opposition), Gérard CHATIN (élu à Sainte-Geneviève et membre de la CGT), Clémentine CHIAPPETTA (citoyenne engagée dans un mouvement de jeunesse), Frédéric CHÉREAU (Maire de Douai), Thierry COULOMBEL (citoyen engagé à Lumbres), Benoît COURTIN (Maire de Ferrière la Grande), Stéphane COVILLE (Élu à Venette), Bernard DAVERGNE (Maire de Feuquière en Vimeu), Guillaume DANNEL (citoyen engagé dans le pays de Fauquembergues), Zohra DARRAS (Élu à Allonville et conseillère départementale de la Somme), Romain DELAMOTTE (Élu à Doullens), Cédric DELMOTTE (Maire de Boiry St Martin), Pascal DELNEF (maire de Roye et conseiller départemental), Fabien DÉPRÉ (citoyen engagé à Arras), Sophie DESREUMAUX (Élu à Caudry), Jean-Paul DOUET (Maire de Montagny-Sainte-Félicité), Anne-Lise DUFOUR (Maire de Denain), Didier DUFOUR (Maire de Lezennes), Florian DUMOULIN (Fondateur du comité Citoyen de Thourotte), Nicolas DUSAUTOIS (citoyen engagé dans l’Ardrésis), Nathalie DUSSART (Élue à Laon), Dolorès ESTEBAN (Conseillère départementale de la Somme), Anne FERREIRA (ancienne députée européenne), Lucie FONTAINE (membre du comité citoyen entre Oise et Matz), Lucien Fontaine, David FOURNIER (Maire honoraire de Moreuil), Michel FRANÇAIX (ancien député, élu à Chambly), Baptiste de FRESSE de MONVAL (Maire de Margny sur Matz), Christophe GERAUX (Maire de Méricourt en vimeu), Marc GODEFROY (Conseiller départemental du Nord), Sandrine GOMBERT (Maire de Petite Forêt), Jean Bruno GORNY (Citoyen engagé à Hénin-Beaumont), Marc Jason GOSSELIN (Citoyen engagé à Cambrai), Clément GRUMETZ (Élu à Rivery), Véronique GRIGNON-PONCE (Maire de Dompierre), Joachim GUFFROY (Élu à Harnes), Catherine GUIGNON (Maire de Montdidier et conseillère départementale de la Somme), Bernard HAESEBROECK (Maire d’Armentières), Dany HAREUX (Élu à Rue), Fabrice HOUZIAUX (citoyen engagé à Hénin-Beaumont), Théo IBERRAKEN (citoyen engagé à Douai et membre d’Hémisphère gauche), Marie-José JOSEPH (Élu à Vervins) Matteo JOSIEN (citoyen engagé dans un mouvement de jeunesse), Sarah KERRICH (avocat), Valérie KUMM (Élu à Péronne), Alain KUMM (Élu à Grouches-Luchuel), Samira LAAL (secrétaire nationale du Parti socialiste), Jean-Luc LANOUILH (Conseiller départemental de l’Aisne), Dominique LAVALETTE (Conseillère départementale de Creil), Cédric LE DARS (Secrétaire National PRG au logement – délégué général fédération Aisne), Francis LEC (Conseiller départemental de la Somme), Maxime LECOUSTRE (citoyen engagé à Bruay-la-Buissière), Florian LEFEBVRE (citoyen engagé dans l’Ardrésis), Béatrice LEJEUNE (Maire de Bailleul-sur-Thérain), Gérard LEROY (Élu d’Ailly sur Noye), René LOGNON (Président de la communauté de commune Nièvre et Somme et conseiller départemental), Jérémy LONCLE (Élu à Gauchy), Camille LOPEZ (Citoyen engagé à Noyon), Didier MANIER (Conseiller départemental du Nord), Romain MAREEN (Élu à Albert), Colette MARIE (Élue à Arras), Baptiste MENARD (Élu à Mons-en-Baroeul), Roger MENN (Maire de Liancourt), Frédéric MENTEL (Élu à Reclinghem), Hervé MENTION (Élu à Friville Escabotin), Romain MERVILLE (Élu à Douchy les Mines), Alain MOREAU (Responsable associatif dans l’Aisne), François MORENC (Maire de Sacy-le-Petit), Natacha MUNOZ (Élu à Tergnier), Quentin-Pierre OLEJNICZAK (citoyen engagé dans un mouvement de jeunesse), Lionel OLLIVIER (Maire de Clermont, Président de la communauté de commune du pays clermontois), Arnaud PETIT (Maire de Woincourt), Jean-Louis PIOT (Conseiller départemental), Gianni RANIERI (Citoyen engagé à Hénin-Beaumont), Alain REUTER (Vice-président honoraire du conseil régional de Picardie), Mohamed REZZOUKI (Élu à  Chateau-Thierry), Annie ROUCOUX (Maire de Pont Rémy), Jean-Paul RYCKELYNCK (Maire de Haveluy), Benjamin SAINT-HUILE (Maire de Jeumont), Fabrice SCHUPPE (Citoyen engagé dans l’Ardrésie), Jean-Marie SIRAUT (Élu à Bresles), Hervé SOUPLY (Élu à Hirson), Jean-Jacques STOTER (Conseiller départemental de la Somme), Jacques SWYNGHEDAUW (Maire honoraire de Cambronne les Ribecourts), Ines TAOURIT (Élu à Hénin-Beaumont, Président du groupe d’opposition), Enzo TAVERNESE (citoyen engagé dans une association de jeunesse), Nathalie TERMERMANN (conseillère départementale), Jean-Jacques THOMAS (Maire d’Hirson, Président de la communauté de communes des trois rivières), Virginie VARLET (Conseillère départementale du nord), Jean-Claude VILLEMAIN (Maire de Creil, Président de l’agglomération Creil Sud Oise), Gérard WEYN (Maire de Villers-Saint-Paul).

Nous les Hauts-de-France !

Des cités populaires aux grands ports du Nord, du cœur des métropoles aux territoires frontaliers, de la Baie de Somme aux plaines agricoles et au bassin minier, des bords de l’Escaut, à ceux de l’Aisne et de l’Oise, nous sommes fiers de notre région, les Hauts-de-France, de son histoire plurielle, souvent meurtrie, et de sa culture singulière, toujours chaleureuse.

Nous appelons à l’unité de projet et d’action pour changer son avenir qui s’assombrit.

Il n’est de richesse que de femmes et d’hommes. Pourtant notre région est frappée d’une crise de vitalité : elle se vide et se dépeuple. Alors qu’elle comptait plus de 6 millions d’habitants en 2015, les Hauts-de-France sont désormais en voie de rétrécissement avec une population totale qui est passée sous les 6 millions d’habitants et qui perd, cette année, sa troisième place au niveau national en termes démographiques. Les territoires ruraux sont les premiers touchés. La faute à une politique régionale qui a négligé l’attractivité économique, environnementale et culturelle et a laissé partir nos talents.

Notre région est en mauvaise santé. Elle est malade de la pollution de l’air, des sols et des sous-sols. Naître dans les Hauts-de-France c’est, aujourd’hui, avoir l’espérance de vie la plus faible de tout l’Hexagone. En rupture avec les majorités précédentes, aucune politique de santé d’envergure n’a été mise en place durant cinq ans à l’échelle régionale pour lutter contre cette mortalité précoce. La prévention est faible, les déserts médicaux s’étendent, les maternités ferment, les hôpitaux sont saturés et la région regarde ailleurs. 

Notre région continue de souffrir, plus que d’autres, d’un chômage massif et de taux records de précarité et de pauvreté, dévastateurs pour la cohésion sociale. Dans ce domaine le Président de Région semble faire mais en réalité fait semblant. La politique de la région en matière d’emploi est une gabegie financière et un échec économique. Gabegie financière car la région a dupliqué, sans aucune coordination et sans résultat probant, le service public national de l’emploi en créant un avatar régional de Pôle emploi. Proch’emploi c’est Pôle emploi en moins : pas d’accompagnement des demandeurs d’emploi, une simple mise en relation et un nombre de retours à l’emploi au niveau régional artificiellement gonflé par des entrées nombreuses en contrats d’apprentissage courts et donc peu professionnalisants. La région ferait mieux de promouvoir des solutions innovantes comme, par exemple, un outil bancaire public régional finançant des projets utiles créateurs d’emplois, à partir de critères écologiques et sociaux forts. Dans le même temps, la formation initiale a été délaissée avec notamment un sous-investissement de la région dans les lycées.

Notre région a aussi été privée d’ambition écologique alors même que les Hauts-de-France devraient être l’avant-poste d’une écologie sociale exigeante et populaire. Exigeante car la reconstruction écologique du pays implique de mettre la région au travail pour assurer la bascule dans un monde sans carbone. Populaire car l’écologie du quotidien c’est celle qui libère les habitants de la région des embouteillages sur leur trajet domicile-travail en leur offrant des solutions de transport en commun publiques, riches et diversifiées et en réduisant drastiquement le nombre de camions sur les routes par le ferroutage et le transport fluvial. C’est aussi celle qui permet de faire baisser la facture de chauffage par la rénovation thermique des logements et qui assure à tous une alimentation saine et de qualité. C’est enfin celle qui encourage le « vivre et travailler au pays » par le recours au télétravail, négocié avec les salariés, en assurant le financement de la construction d’espaces de travail partagés publics à proximité du lieu de résidence.

Nous, élus, citoyens volontaires, femmes et hommes libres, nous refusons que notre région continue de s’effacer et soit prisonnière de dogmes libéraux et d’un modèle de pensée, de gouvernance et de gestion périmés. Nous voulons redevenir la locomotive du pays, une région exemplaire pour son excellence sociale, environnementale, culturelle, numérique. Une région qui mise sur ses atouts et notamment son industrie mise en action pour accompagner les transitions à venir.

Nos priorités sont claires. Il s’agit de surmonter la crise sanitaire, économique et sociale issue de l’épidémie de la COVID-19, d’éviter la catastrophe climatique et d’empêcher le grand bond en arrière démocratique que constituerait la conquête de notre région par le Rassemblement national.

Pour ce faire, nous nous engageons dans la création d’un mouvement citoyen, de la gauche et de l’écologie, unitaire, qui portera les espoirs d’une reconstruction environnementale et sociale aux élections régionales de 2021 et permettra le dépassement des rivalités de personnes.

Nous les Hauts-de-France ! sera le lieu de l’enthousiasme collectif, du travail civique, du débat et de l’action pour l’avenir de notre Région et de ses habitants.

Rejoignez-nous !

Thierry AURY (PCF, 60), Eric BOCQUET (PCF, 59), Jean-Louis BRICOUT (PS, 02), Thierry BROCHOT (EELV, 60), Rémi CARDON (PS, 80), Dominique CLINCKEMAILLIE (EELV, 60), Damien CARÊME (EELV, 59), Delphine DAMIS-FRICOURT (Generation.s, 80), Marie-Laure DARRIGADE (LFI, 60), Yves DAUDIGNY (PS, 02), Karima DELLI (EELV, 59), Antoine DETOURNE (Generation.s, 62), Vincent DHELIN (EELV, 59), Jean Bruno GORNY (citoyen engagé à Hénin-Beaumont, 62), Frédéric FAUVET (militant associatif, 80), Martine FILLEUL (PS, 59), Brigitte FOURNIÉ-TURQUIN (EELV, 02), Aurélien GACK (LFI, 62), Aurélien GALL (PCF, 02), Michelle GREAUME (PCF, 59), Jacky HÉNIN (PCF, 80), Thomas HENNEQUIN (PS, 02), Patrick KANNER (PS, 59), Benjamin LUCAS (Generation.s, 80), Roxane LUNDY (Generation.s, 60), Christian MANABLE (PS, 80), Bastien MARGUERITE (PS, 62), Alain MOREAU (Responsable associatif, 02), Alexandre OUIZILLE (PS, 60), Fabien ROUSSEL (PCF, 59), Laurence ROSSIGNOL (PS, 60), Émilie THÉROUIN (EELV, 80), Marine TONDELIER (EELV, 62), Karine TROTTEIN (PCF, 59),  François VEILLERETTE (militant écologiste, 60), Sarah ZEROUALI (citoyenne engagée dans une association étudiante d’accès aux droits, 59). 

Gérard AUGER (Conseiller départemental de Meru), Sandrine BACONNAIS (Maire de Vandelicourt), Tarek BAIS (Élu d’Amiens), Faustine BALMELLE (Élue municipale de Lille Génération.s 59), Fabien BAREGE (Maire de Porquéricourt), Gregory BARTHOLOMEUS (Maire de Fort-Mardyck), Charles BEAUCHAMP (Président du groupe communiste au Conseil départemental du Nord), Catherine BENEDINI (Maire d’Ailly sur Somme), Jeremy BERJON (avocat, 60), Martial BEYAERT (Maire de Grande-Synthe), Jean-Pierre BOSINO (Maire de Montataire), Pierre Étienne BOUCHET (Élu à Chantilly), Chantal BOYENVAL (Trésorière PCF Thourotte), Jean-Claude BUISINE (ancien député de la Somme), Victor BURETTE (Élu à Villeneuve d’ascq), Alexis DEBUISSON (conseiller municipal d’Armentières 59), Didier CARDON (Vice-président honoraire de la région Picardie), Pierre CATEZ (citoyen engagé à Ardres), Mehdi CHALAH (Élu à Roubaix, Président du groupe d’opposition), Gérard CHATIN (élu à Sainte-Geneviève et membre de la CGT), Clémentine CHIAPPETTA (citoyenne engagée dans un mouvement de jeunesse), Frédéric CHÉREAU (Maire de Douai), Thierry COULOMBEL (citoyen engagé à Lumbres), Benoît COURTIN (Maire de Ferrière la Grande), Stéphane COVILLE (Élu à Venette), Bernard DAVERGNE (Maire de Feuquière en Vimeu), Guillaume DANNEL (citoyen engagé dans le pays de Fauquembergues), Zohra DARRAS (Élu à Allonville et conseillère départementale de la Somme), Romain DELAMOTTE (Élu à Doullens), Cédric DELMOTTE (Maire de Boiry St Martin), Pascal DELNEF (maire de Roye et conseiller départemental), Fabien DÉPRÉ (citoyen engagé à Arras), Sophie DESREUMAUX (Élu à Caudry), Jean-Paul DOUET (Maire de Montagny-Sainte-Félicité), Anne-Lise DUFOUR (Maire de Denain), Didier DUFOUR (Maire de Lezennes), Florian DUMOULIN (Fondateur du comité Citoyen de Thourotte), Nicolas DUSAUTOIS (citoyen engagé dans l’Ardrésis), Nathalie DUSSART (Élue à Laon), Dolorès ESTEBAN (Conseillère départementale de la Somme), Anne FERREIRA (ancienne députée européenne), Lucie FONTAINE (membre du comité citoyen entre Oise et Matz), Lucien Fontaine, David FOURNIER (Maire honoraire de Moreuil), Michel FRANÇAIX (ancien député, élu à Chambly), Baptiste de FRESSE de MONVAL (Maire de Margny sur Matz), Christophe GERAUX (Maire de Méricourt en vimeu), Marc GODEFROY (Conseiller départemental du Nord), Sandrine GOMBERT (Maire de Petite Forêt), Jean Bruno GORNY (Citoyen engagé à Hénin-Beaumont), Marc Jason GOSSELIN (Citoyen engagé à Cambrai), Clément GRUMETZ (Élu à Rivery), Véronique GRIGNON-PONCE (Maire de Dompierre), Joachim GUFFROY (Élu à Harnes), Catherine GUIGNON (Maire de Montdidier et conseillère départementale de la Somme), Bernard HAESEBROECK (Maire d’Armentières), Dany HAREUX (Élu à Rue), Fabrice HOUZIAUX (citoyen engagé à Hénin-Beaumont), Théo IBERRAKEN (citoyen engagé à Douai et membre d’Hémisphère gauche), Marie-José JOSEPH (Élu à Vervins) Matteo JOSIEN (citoyen engagé dans un mouvement de jeunesse), Sarah KERRICH (avocat), Valérie KUMM (Élu à Péronne), Alain KUMM (Élu à Grouches-Luchuel), Samira LAAL (secrétaire nationale du Parti socialiste), Jean-Luc LANOUILH (Conseiller départemental de l’Aisne), Dominique LAVALETTE (Conseillère départementale de Creil), Cédric LE DARS (Secrétaire National PRG au logement – délégué général fédération Aisne), Francis LEC (Conseiller départemental de la Somme), Maxime LECOUSTRE (citoyen engagé à Bruay-la-Buissière), Florian LEFEBVRE (citoyen engagé dans l’Ardrésis), Béatrice LEJEUNE (Maire de Bailleul-sur-Thérain), Gérard LEROY (Élu d’Ailly sur Noye), René LOGNON (Président de la communauté de commune Nièvre et Somme et conseiller départemental), Jérémy LONCLE (Élu à Gauchy), Camille LOPEZ (Citoyen engagé à Noyon), Didier MANIER (Conseiller départemental du Nord), Romain MAREEN (Élu à Albert), Colette MARIE (Élue à Arras), Baptiste MENARD (Élu à Mons-en-Baroeul), Roger MENN (Maire de Liancourt), Frédéric MENTEL (Élu à Reclinghem), Hervé MENTION (Élu à Friville Escabotin), Romain MERVILLE (Élu à Douchy les Mines), Alain MOREAU (Responsable associatif dans l’Aisne), François MORENC (Maire de Sacy-le-Petit), Natacha MUNOZ (Élu à Tergnier), Quentin-Pierre OLEJNICZAK (citoyen engagé dans un mouvement de jeunesse), Lionel OLLIVIER (Maire de Clermont, Président de la communauté de commune du pays clermontois), Arnaud PETIT (Maire de Woincourt), Jean-Louis PIOT (Conseiller départemental), Gianni RANIERI (Citoyen engagé à Hénin-Beaumont), Alain REUTER (Vice-président honoraire du conseil régional de Picardie), Mohamed REZZOUKI (Élu à  Chateau-Thierry), Annie ROUCOUX (Maire de Pont Rémy), Jean-Paul RYCKELYNCK (Maire de Haveluy), Benjamin SAINT-HUILE (Maire de Jeumont), Fabrice SCHUPPE (Citoyen engagé dans l’Ardrésie), Jean-Marie SIRAUT (Élu à Bresles), Hervé SOUPLY (Élu à Hirson), Jean-Jacques STOTER (Conseiller départemental de la Somme), Jacques SWYNGHEDAUW (Maire honoraire de Cambronne les Ribecourts), Ines TAOURIT (Élu à Hénin-Beaumont, Président du groupe d’opposition), Enzo TAVERNESE (citoyen engagé dans une association de jeunesse), Nathalie TERMERMANN (conseillère départementale), Jean-Jacques THOMAS (Maire d’Hirson, Président de la communauté de communes des trois rivières), Virginie VARLET (Conseillère départementale du nord), Jean-Claude VILLEMAIN (Maire de Creil, Président de l’agglomération Creil Sud Oise), Gérard WEYN (Maire de Villers-Saint-Paul).

Pour la création des Assemblées Communales de Quartier à Roubaix